Pour séduire le monde agricole, Marine Le Pen n'avait aucune proposition crédible à présenter, elle a donc enchaîné les dérapages.
La cheffe du Front national n'a ainsi pas hésité à renouer avec la vulgate d'extrême droite en déclarant vouloir " faire la peau " au commissaire européen en charge de l'agriculture. Le Parti socialiste condamne ces propos inacceptables, à fortiori venant d'une responsable politique qui aspire aux plus hautes fonctions.
Alors que Marine Le Pen n'a jamais de mots assez durs pour exiger des sanctions exemplaires contre les auteurs de violences, elle a assuré les agriculteurs de son " soutien indéfectible " sans jamais condamner une seule fois les exactions commises par certains d'entre eux ces derniers jours. Deux poids deux mesures, telle est la devise du parti du désordre national.
Ces relents populistes n'ont en réalité qu'un objectif : dissimuler la vacuité des propositions de l'extrême droite en matière d'agriculture. A tel point que des eurodéputés frontistes ont été chargés de reprendre le programme de 2012 jugé en interne " trop léger " et irréaliste.
La " France apaisée " de Marine Le Pen n'était qu'une imposture qui n'aura duré que l'espace d'un instant. Les dérapages de la cheffe de l'extrême droite tranchent avec l'attitude du Président de la République qui a su aller à la rencontre des agriculteurs en véritable homme d'Etat, responsable et conscient des défis à relever.
Secrétaire nationale à la promotion et à l'action républicaine
Secrétaire nationale à la formation