Success story à l'américaine ou levées de fonds de plusieurs millions... l'image des start-up en fait rêver plus d'un. Les dispositifs pour encourager l'entrepreneuriat tricolore fleurissent. Mais qu'en est-il vraiment ? Start-up : derrière les paillettes, la réalité" /> Start-up : derrière les paillettes, la réalité" border="0" title="SOCIÉTÉ > Start-up : derrière les paillettes, la réalité" />Depuis le début de l'année, on observe une recrudescence d'indicateurs pour suivre l'actualité des start-up. Le nouveau-né, monté par Capgemini Consulting et eCap Partner, s'appuie strictement sur trois facteurs : moins de sept ans d'existence, toujours indépendantes et dans le domaine du numérique. Mais parmi les start-up naissantes en Europe comme dans le monde, ils se distinguent autant de confirmations que d'inflexions importantes. Toutefois, on constate une hausse de 138% de fonds levés en 2015 en rapport à l'année précédente, soit 1,016 milliard d'euros. Numa Bourragué, cofondateur d'eCap Partner, confirme l'enthousiasme qui agite l'écosystème numérique depuis un mois : "Il y a plus de fonds qui investissent et les levées sont plus importantes. La plus importante levée de 2014 entrerait à peine dans le Top 10 de 2015".L'effet French Tech 2016Autre levier qui explique la performance des jeunes pousses françaises, la présence forte des fonds étrangers. En un an, ils ont augmenté leur participation de 30 % pour compter désormais 14 % du montant total des fonds levés. Avec une prise de risques plus importante -les Américains participent à des levées moyennes de 10,6 millions d'euros, contre 8,3 millions chez nous. "Les Nord-Américains recherchent de nouveaux terrains d'expansion et la French Tech a fait de gros efforts pour faire connaître les entreprises", rappelle Stéphane Régnier, Directeur Associé Secteur Gouvernement chez Capgemini. Numa Bourragué y voit également "le fruit d'un plus grand nombre de success-stories comme Criteo et BlaBlaCar qui s'imposent à l'échelle mondiale".
#NightSwappingDeux ans après son lancement, une levée de fonds en France de 1,5M d’euros, et environ 150.000 utilisateurs sur sa plateforme, le succès des débuts de NightSwapping(première communauté de troc de nuits entre particuliers) n’a pas épargné Serge Duriavig son fondateur. L’homme mène aujourd’hui une course contre la montre auprès d’investisseurs Français. Start-up : derrière les paillettes, la réalité" /> Start-up : derrière les paillettes, la réalité" border="0" title="SOCIÉTÉ > Start-up : derrière les paillettes, la réalité" />L’enjeu : lever 2M d’euros avant la fin du mois pour accélérer le développement de sa start-up, l’amener à son autofinancement et maintenir son équipe de 15 collaborateurs. "NightSwapping a connu des débuts très prometteurs mais l’enjeu aujourd’hui reste de taille : séduire des business angels avant la fin du mois de mars dans le cadre de notre seconde levée de fonds à hauteur de 2M d'euros. Cette deuxième levée est une épreuve difficile. Elle est déterminante pour l'avenir de la société. Mais ce qui est certain, c’est que pour honorer investisseurs, collaborateurs, et membres qui me font confiance depuis le début, je ne laisserai pas tomber".En création d’entreprise, l’obstination paie souvent plus que l’intelligence. C’est presque à celui qui tiendra le plus longtemps. Souvenez-vous de ces jeux dans la cour de récréation consistant à se taper les mains à tour de rôle jusqu’à ce que l’un des deux abandonne ? Se confronter au marché est similaire. Il faut accepter de prendre des coups jusqu’à gagner votre place. Une grande partie des arrêts en phase de création viennent d’entrepreneurs qui décident d’arrêter, non de dirigeants obligés d’arrêter. FG