Il est parfois bon de rappeler que derrière le métier d’interprète en langue des signes on trouve d’abord des hommes et des femmes (plutôt des femmes d’ailleurs) passionnés par leur travail.
Pour vous permettre de mieux appréhender la dimension humaine de cette profession, je cède aujourd’hui (volontiers) la place à 6 de mes collègues qui vont vous parler d’elles, de leur parcours, de leurs motivations, de leur plaisir d’interpréter, de leur amour pour cette langue.
Pour cela, j’ai sélectionné 6 portraits récemment parus dans la presse régionale
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AVEC ÉLISE AUTIN, IL SUFFIT D’UN SIGNE
Elise Autin : « J’ai envie de sensibiliser les gens à la langue des signes et de donner l’accessibilité aux personnes sourdes à tout ce qui peut être accessible à qui entend »
http://www.lest-eclair.fr
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ESTELLE PARLE D’UNE LANGUE QUI FAIT BOUGER LE CORPS
Estelle Eckert : « L’interprétation construit un pont entre deux langues, deux cultures et deux communautés »
http://www.ouest-france.fr
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LANGUE DES SIGNES : JE TRADUIS LA VIE
Annaig Le Naou : « Je n’imaginais pas cette dimension, c’est une autre réalité : là où il y a une langue, il y a une culture, une histoire et donc de nouvelles valeurs à transmettre »
http://www.cotebrest.fr
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L’INTERPRÉTATION FRANÇAIS/LANGUE DES SIGNES, MÉTIER À PART ENTIÈRE
Coline Peronne : « On se retrouve parfois au coeur de situations difficiles humainement. J’ai été témoin d’injustices. Mais il faut passer par-dessus, parce que notre code éthique nous impose fidélité, neutralité, secret professionnel »
http://www.lepopulaire.fr
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COMMENT ALICE CHEYLUS EST DEVENUE LA SEULE INTERPRÈTE LIBÉRALE DIPLÔMÉE EN LANGUE DES SIGNES EN CORRÈZE
Alice Cheylus : « On traduit les idées, pas le mot à mot. Les gens autour de nous doivent parler normalement et on finit par se faire oublier. C’est notre voix qui parle pour la personne sourde. Quand l’interprète fait partie du décor, c’est gagné ! »
http://www.lamontagne.fr
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LA LANGUE DES SIGNES TACTILE EST UN CHALLENGE PASSIONNANT
Marion Le Tohic : « J’interviens beaucoup auprès des personnes sourdes-aveugles, en langue des signes tactile, que j’ai apprise à Poitiers: cela me convient bien, c’est un challenge pour l’interprétation mais c’est passionnant »
http://www.centre-presse.fr
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