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Les jeux de l'amour et de la mort

Publié le 02 mars 2016 par Pralinerie @Pralinerie
Rien de tel qu'un petit Fred Vargas pour faire une pause entre deux classiques ! Dévoré en une après-midi, il m'a plus intéressé pour le monde dans lequel il se déroulait, celui de l'art, que pour le caractère des personnages. Ici, point d'Adamsberg ou d'autre inspecteur attachant. A la rigueur, Thomas, héros et un peu victime, est le personnage le plus fouillé... Mais pas au point de le rendre intéressant.
Le plot ? Thomas Soler, jeune artiste en quête de reconnaissance croise Gaylor, le "peintre chéri du XXe siècle". Il se met en tête de le rencontrer coûte que coûte. Cette occasion lui est fournie par Saldon, un américain qui a fréquenté Gaylor dans sa jeunesse et compte lui extorquer quelques billets. Munis d'une invitation pour la soirée annuelle du peintre, les deux amis de fraîche date se séparent. Thomas patiente, incapable de s'adresser à sa vedette. Il décide donc de monter dans le bureau du peintre pour lui laisser quelques photos de ses œuvres... Et c'est là qu'il tombe sur un cadavre. Avec ses amis, notamment Jeremy, il va mener sa petite enquête, alors que le commissaire Galtier piétine. Et comme d'hab, c'est le genre d'initiative qu'il vaut mieux ne pas prendre quand on a manqué de peu un assassin. 
Sympathique sans être fou, ce premier Vargas m'a plu pour son intrigue qui est finalement très liée à la carrière d'artiste de Gaylor, à la capacité d'observation d'un peintre comme Thomas ou à la force déductive de Jérémy.  Les jeux de l'amour et de la mort

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