J'ai passé l'âge d'être raisonnable. Alors quand j'ai envie de me faire plaisir, je fonce. Il y a quelques années, il m'est arrivé de faire des allers-retours express à Cologne, en Allemagne pour voir un match de hand ou encore à Charleroi, en Belgique pour du tennis de table. A chaque fois pour m'offrir de grosses ambiances de sport comme je les aime (17 000 personnes à Cologne à la KölnArena, 8000 à Charleroi au Spiroudôme). Plus récemment, j'ai pris la moto illico pour aller voir la demi-finale du Championnat d'Europe de basket à Lille entre la France et l'Espagne. Départ Paris 16h, retour à 1h du matin. Fête un peu gâchée par la défaite des Bleus mais super soirée dans une énorme ambiance. Et c'était bien là l'essentiel.
Je me suis à nouveau fait un petit plaisir ce week-end. Un week-end comme je les aime où tout s'enchaîne, avec bien évidemment le sport en première ligne. Petit récit de trois jours disons... "intenses".
Samedi
Dimanche
. 9 heures - Quoi de mieux pour se réveiller qu'une bonne vieille sortie longue de course à pied ? Je serais bien resté sous la couette mais l'objectif approche (voir ci-dessous). En route donc pour 24 km dans la forêt. Bien heureux d'avoir trouvé mon ravitaillement sauvage à mi-parcours. Retour à l'arrache et en vrac, mais la journée ne fait que commencer.
. 17h53 - Gare de Lyon, direction... Lyon. A la tv le nouveau stade de Lyon a l'air super. Mais en vrai, il est comment ? Le mieux pour se faire un avis, c'est d'aller juger par soi même. Et pour être certain de le voir plein et avec une belle ambiance, pas mieux qu'un Lyon - PSG. L'accréditation ayant été acceptée, c'est parti (oui je sais, c'est un privilège de pouvoir entrer assez facilement dans les stades sans payer sa place). Arrivée à Lyon, à 20h, 20 minutes de tram, 30 minutes de recherche quasi désespérée de l'entrée presse (comme le stade est nouveau, le personnel d'accueil n'a encore aucune idée de l'endroit où ça se trouve), mais c'est bon.
Mission largement accomplie avec une très belle soirée. On se serait (presque) cru en Ligue des champions (et pour de la Ligue 1, c'était pas gagné) et la confirmation que ce nouveau stade est juste splendide. 56 000 spectateurs, des buts, des chants, what else ? Minuit bien passé, au dodo.
Lundi
14 heures - Retour à Colombes, à Equidia avec plein de trucs à gérer dont le PFH (les initiés comprendront)
20h45 - De retour à Boulogne pour le direct d'Equestrian Le Mag sur le plateau (sur le même plateau que le Canal Football Club de Canal du dimanche soir... sauf que nous, on en a juste un tout p'tit bout). Fin une heure plus tard et enfin dodo.
Morale de l'histoire
On peut toujours trouver des raisons de reporter au lendemain certaines envies ou tout simplement d'en abandonner l'idée. Trop loin, pas le temps,... la liste des "excuses" est infinie. Mais comme il parait qu'il faut vivre chaque jour comme si c'était le dernier, alors fonçons. Ok, j'ai la chance de pouvoir me permettre ce genre de périple qui a forcément un coût et qui nécessite une certaine "liberté" (vive le célibat). Evidemment, ça demande un minimum d'organisation. Mais je suis certain que l'on se fixe parfois de fausses limites. Parce que souvent, cela évite de se mettre en danger, d'affronter l'inconnu, de sortir de cette routine que l'on croit rassurante et confortable alors qu'elle est davantage paralysante, sclérosante et tout plein de trucs pas cool. Alors quand on a envie de quelque chose, la première question à se poser est "qu'est-ce qui m'empêche VRAIMENT de le faire ?" Et vous verrez que souvent, il n'y a pas tant de choses que ça...
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Marathon de Paris : ça va être chaud...
Je m'y attendais forcément n'ayant pas fait grand-chose ces dernières années (à part grossir) mais cette préparation est des plus cahoteuses, voire même chaotique de temps en temps. En même temps, ça m'apprendra à reprendre par un marathon...
De toute façon, le mode "inch' allah" sera activé le 3 avril. Après tout, un marathon, ça ne fait que 42,195 km...