Ils fêtent leurs vingt ans. Et chantent « On a à peine vingt ans à nous deux ». Et voilà la nostalgie souriante qui s’installe. Si vous ne connaissez pas Les Joyeux Urbains, vous découvrirez la vie quotidienne des vingt dernières années, des textes qui s’appuient sur la chanson française, et font penser parfois à Georges Brassens, « Dieu me pardonne », à Boby Lapointe, et ça swingue, et ça cause. Soirée diapo oblige. Ils se racontent avec humour et des variations sur les chiens, les enfants, les prénoms et même les noms des habitants de l’immeuble (comme « François Zarbi »). Et Arnaud en fait des tonnes. On se dit, en sortant, que c’était un peu court, peut-être trop bavard pour des chansons, mais la musique s’insinue dans nos têtes et quelques jours plus tard, on se surprend à fredonner « Achète un chien ».
J'ai assisté à ce concert au Point-Virgule où ils jouent tous les dimanches et tous les lundis à 21h15 jusqu'à la fin du mois d'avril.