Les musiques de ma vie

Publié le 29 février 2016 par Alice Join @Alice_sur_twitt

(Ce post est bourré le liens musicaux)

Enfant, je me laissais bercer des heures durant par la voix de Julien Clerc, j'étais Emilie, je rêvais de voler nuit, de partir voir le soleil.

De musique d'adultes, je n'en ai aucun souvenir, peut-être que mes parents n'en écoutaient pas beaucoup. Si, il y avait l'opéra que mon grand père écoutait tellement fort que les vocalises de Maria Callas et Pavarotti traversaient les murs de son bureau si chaleureux pour entrer dans notre maison si froide. J'ai même choisi cette merveille de chanson pour accompagner mon mariage, comme un ultime clin d'oeil à ce papi décédé quelques semaines avant la cérémonie religieuse d'échange de nos alliances.

Ha si, lorsque je creuse un peu dans les tréfonds de ma mémoire, je retrouve aussi un souvenir et une sensation, lovée dans les fauteuils d'une voiture dont je pensais qu'elle volait sitôt que je m'endormais, un air de Lionel Richie que je trouvais si merveilleusement triste;

Et puis l'entrée au collège, les premières boums, le premier slow, et ce 45 tours que je garde encore précieusement, offert par ma super meilleure amie de toujours, et le baiser échangé avec L'Epoux.

Je traverse les modes et les années collège/lycée, passant du jean "neige" au cuir aviateur, découvrant par le biais d'un abonnement au disque du mois, Dire Straits et son Brothers in Arms si mélancolique, ou Police. On ne parlait pas vraiment musique, on n'en écoutait toujours pas vraiment préférant les répétitions assez inaudibles des balbutiements musicaux des copains dans les garages des parents.

Mes années fac sont surtout marquées par l'omniprésence de la radio : France Inter, France Culture, sans cesse, nuit et jour. Bien sûr, j'ai en tête des musiques écoutées mille milliards de fois sans lassitude, correspondant à des moments importants de ma vie de femme naissante : Le vent l'emportera, Ne me quitte pas interprété par Nina Simone, enregistré autant de fois que la face A de ma cassette le permettait, un album de Barbara, redoutable remède à ma mélancolie de stagiaire en Espagne.

De rencontres en séparations, je découvre le jazz et Pat Metheny, Richard Bona et Bobby Mac Ferrin, Rickie Lee Jones... et la musique classique. Satie, Chopin me transportent. Mon histoire familiale est parsemée de souvenirs musicaux : les concerts de Sebastien Tellier auxquels j'ai assisté enceinte d'Octave, puis d'Ernest, ce festival dans les champs, des vidéos mises en musique) ces chansons que nous aimons tous, mais dont nous espérons que les enfants n'ont pas retenu les paroles ("le bronzage de tes fesses dessine un coeur vulgaire mais beau comme notre amour") et L'Epoux, ex-disquaire, qui a toujours un titre à me faire écouter, à partager, à découvrir.

Ma playlist sur Deezer s'etoffe peu à peu, au gré des humeurs, des souvenirs et des découvertes. La musique est partout dans notre vie, on se déclare des choses en fredonnant ( T'es belle) ( La famille Ronchonchon), elle crée notre histoire collective et individuelle ; on se la raconte, comme une anecdote, un souvenir que l'on transmettrait...

Zoup et son Loustique rythment leur vie en musique

MHF est une grande mélomane, même si le chouchou de ses oreilles, c'est Etienne (Daho)

Ptisa a choisi de nous faire entendre Paul Mac Cartney

Mamie Dany craque pour Julien (Clerc), le beau et talentueux !

Wondermômes est Goldman addict forever et nous fait découvrir sa sélection

DameVivie craque pour Calogero

Zaza écoute parfois des chansons sexistes

VirginieB se souvient des titres qui ont marqué ses années d'adolescence

Maman Calimero a une toute petite minette aux goûts musicaux très affirmés

Aujourd'hui vous trouverez les participations sur le groupe FB des Lundis à deux, celles de la semaine dernière seront ajoutées dans la soirée en bas du post

Et pour mars? que se passera-t-il chez Zaza et chez vous aussi?

Carnaval le 7

La vaisselle le 14

Le printemps le 21

La maison ou l'appart de nos rêves le 28,