[Test Blu-ray] The Walk – Rêver plus haut

LE FILM

Synopsis:

Douze personnes ont marché sur la lune, mais seule une personne, Philippe Petit (Joseph Gordon- Levitt), a déjà franchi l’immense vide entre les deux tours du World Trade Center. Conseillé par son mentor, Papa Rudy (Ben Kingsley) et aidé par son improbable bande de recrues internationales, Petit et ses amis déjouent les pronostics, surmontent les tensions et évitent les pièges pour concevoir et exécuter leur plan fantastique. Déjà lauréat d’un Oscar, Robert Zemeckis utilise tous les ressorts de la technologie pour raconter une histoire profondément humaine. The Walk est une lettre d’amour à Paris et New York des années 1970, mais bien au-delà de ça, aux deux tours jumelles du World Trade Center.

Casting:

Réalisateur – Robert Zemeckis.
Acteurs & Actrices – Joseph Gordon-Levitt, Ben Kingsley, Charlotte Le Bon, Clément Sibony, James Badge Dale…

Bande annonce:

Critique: ★★★☆☆

Extrait de ma critique du 16/10/2016.

Disons-le franchement, la traversée finale est fantastique et justifie presque à elle seule l’achat d’un ticket de cinéma. Les plans sont splendides, la mise en scène fout le vertige et Joseph Gordon-Levitt en impose. Néanmoins, la séquence ne dure en fin de compte qu’une trentaine de minutes sur l’ensemble du film et n’excuse pas, ou pas totalement en tout cas, les faiblesses de ce qui précède. A commencer par l’idée saugrenue de filmer l’acteur pour la voix off. Un parti pris que je ne m’explique pas vraiment tant il n’apporte rien à l’ensemble, si ce n’est quelques baisses de rythme et un aspect burlesque dérangeant. Un aspect burlesque que l’on peut d’ailleurs étendre au film dans sa globalité puisque le réalisateur fait le choix de présenter l’histoire de Philippe Petit à la manière d’un conte, presque comme dans un rêve. Un choix judicieux pour imprimer sa patte au long-métrage, il l’avait d’ailleurs brillamment fait pour Forrest Gump, mais qui a ici pour effet de désamorcer considérablement la tension et d’affaiblir nettement la portée de l’exploit. Certes, cette légèreté fait partie intégrante du personnage mais elle est selon moi beaucoup trop appuyée et atténue du coup grandement la fibre dramatique du récit. Tout est vrai mais on peine souvent à le ressentir.

Je n’irai pas jusqu’à dire que tout ce qui précède la traversée est ennuyeux, ce serait faux, mais la première moitié du film (jusqu’à New York) ne m’a en tout cas pas particulièrement convaincu. Peut-être que mes attentes personnelles m’ont empêché d’apprécier l’approche de Zemeckis mais je trouve que le ton du film et l’écriture du personnage n’exploitent vraiment pas le potentiel émotionnel de l’histoire. Pour autant, The Walk se laisse regarder sans déplaisir et peut notamment s’appuyer sur une qualité irréprochable au niveau des décors et des costumes. Le travail de reconstitution est effectivement exemplaire et nous plonge sans aucune difficulté dans les années 60-70. Côté casting, malgré le charisme de Ben Kingsley, l’enthousiasme de Charlotte Le Bon ou le bagou de James Badge Dale, seul Joseph Gordon-Levitt parvient véritablement à sortir du lot. L’acteur est convaincant et nous offre une vision très attachante du funambule. On peut cependant légitimement se demander pourquoi ne pas avoir attribué le rôle à un Français?

LE BLU-RAY

Caractéristiques:

Audio – DTS-HD Master 5.1 : Anglais, Français.
Image – 1080p HD / 2.40:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais.
Durée – 123 minutes.

Bonus

• Scènes Coupées.
• Clip The Amazing Walk.
• Les Premiers Pas.
• Les Piliers de l’Aventure.

Éditeur – Sony Pictures Home Entertainment.

Avis:

Que dire sur le Blu-ray du film The Walk – Rêver plus haut si ce n’est que l’on a affaire à un master d’excellente facture, rendant parfaitement hommage aux plans vertigineux du long-métrage. L’image bénéficie effectivement d’une profondeur hallucinante et d’une définition sans faille. Même les plans nocturnes, qui souffrent souvent d’une définition vacillante, affichent ici un bel éclat. A vrai dire, seuls les contrastes manquent parfois un peu d’intensité mais, vu l’approche générale du film, cela vient très certainement d’un choix artistique et non d’une faiblesse technique. Sur le plan sonore, VO comme VF profitent d’une piste HD précise et immersive. Ce qui est suffisamment rare que pour être signalé. Dommage cependant que celles-ci n’offrent pas un peu plus d’amplitude lors des moments phares de l’histoire. Enfin, au niveau des suppléments, le disque propose par contre le strict minimum. Au-delà des habituelles scènes coupées (qui n’apportent rien d’exceptionnel), on ne retrouve en effet que 3 malheureux bonus. Et si ceux-ci ne s’avèrent pas inintéressants, ils sont tout de même un peu trop promotionnels que pour véritablement revaloriser l’expérience de visionnage. Un Blu-ray à privilégier pour ses qualités techniques donc.

Disponible à partir du 17 février 2016 en DVD, Blu-ray et Blu-ray 3D (Belgique).