Pour ceux qui veulent faire de bonnes affaires à Phuket, la fenêtre risque de se refermer plus tôt que prévu.
En effet, les investisseurs institutionnels sont en train de se rendre compte que la situation est somme-toute calme depuis le début des « événements ».
Deux éléments viennent ajouter à ce sentiment :
- D’abord la Cour Suprême a dissout le Thai Rak Thai (le Parti de l’ex-premier ministre Thaksin) et le Democratic Progressive Party pour fraude électorale. Cette dissolution n’a pas été accompagnée de violence comme on le craignait.
- Ensuite, lundi dernier Mr. Praphan Naiyakovit, membre de la commission électorale a indiqué que, si le referendum sur la nouvelle constitution pouvait être avancé au 19 aout au lieu du 2 septembre, alors on pourrait aussi avancer la date des élections de quelques semaines en décembre.
La situation est donc la suivante.
A Phuket, la demande excède largement l’offre en matière de résidence de vacances et de retraite de luxe. (Entre les Européens qui fuient le « Pays-où-la-vie-est-plus-chère » et les Chinois qui viennent dépenser leurs milliards acquis à la sueur du front de leurs travailleurs exploités, même si on bétonnait toute l’île, il n’y aurait encore pas assez de résidences à vendre).
Cependant, on assiste à un tassement ponctuel des prix dû à l’incertitude provoquée par la situation politique.
On a déjà connu cette situation juste après le Tsunami de 2004 : après 10 mois sans voir de transactions, les acquéreurs sont revenus en masse et les prix ont fait un brusque bond en avant.
Nous voyons à l’heure actuelle certains gros investisseurs « dans les starting-blocks » alors que certains propriétaires sont prêts à descendre leur prix de manière substantielle (j’ai observé jusqu’à 54% de rabais).
En un mot : Si vous voulez acheter à bas prix, venez MAINTENANT.
Dès que la Constitution aura été adoptée en aout se sera trop tard, car le marché aura déjà anticipé la reprise.