Tout comme les Rockefeller ont arrêté d’investir dans l’extraction pétrolière puisque plus rentable, le gouvernement français devrait comprendre que le nucléaire ne l’est plus puisque seul l’argument financier semble toucher ses membres. On court à la catastrophe et que l’on ne nous argumente pas qu’il s’agit d’une énergie propre ou indispensable. Investissons ailleurs, dans d’autres sources d’énergies propres et naturelles, investissons dans les formations, dans l’éducation et faisons en sorte que les mentalités évoluent.
Car encore une fois, ces pertes exigent de faire des économies et Areva et EDF en font sur l’entretien de nos vieilles centrales françaises. Il y a des pays comme l’Autriche et le Danemark qui vivent très bien sans le nucléaire, pourquoi pas nous? Que le Japon ait accepté de construire des centrales nucléaires sur son territoire me laisse toujours pantoise.
Areva ne fut pas la seule actualité à rappeler ce problème, le président Hollande y a été aussi confronté lors de son grand voyage. Ceux à qui la France a imposé des essais nucléaires en son temps, les victimes des essais nucléaires étaient là pour l’accueillir. Un millier de victimes, 20 indemnisés… De qui se moque-t-on?
Enfin, il semble que la Française Christine Lagarde soit la seule candidate à sa propre succession à la tête du FMI. Alors que l’organisation internationale n’a pas vraiment fait ses preuves, c’est le moins que l’on puisse dire, lors de la crise économique, plus particulièrement en Grèce, mais aussi au Portugal et en Espagne, avançant des solutions dépassées à une époque où on peut espérer que les enjeux financiers ne garderont pas toujours la primeur, personne ne vient remettre en cause son travail. Tout continuera donc comme avant. Par conséquent, il ne faudra pas s’étonner si l’abysse entre les deux mondes continuent à se creuser.