Dans une interview accordée au New York Times, Steve Jobs a toutefois révélé cette semaine qu’Apple profiterait maintenant de PA Semi pour produire ses propres puces. “PA Semi produira des puces system on chip pour iPhone et iPod“, aurait ainsi déclaré le PDG d’Apple.
En concevant ses propres puces, Apple se dote d’une indépendance supplémentaire, en se détachant de partenaires tels que Samsung, qui produit aujourd’hui certains des processeurs de l’iPhone.
Ce choix n’est toutefois pas dénué de danger, dans la mesure où, au lieu de faire confiance à des puces éprouvées, Apple va prendre le risque de lancer des appareils munis de nouveaux processeurs qui peut-être, révèleront des défauts, ou des performances insuffisantes.
Steve Jobs a par ailleurs indiqué qu’Apple comptait bien jouer un rôle dans la façon dont on envisage aujourd’hui le rapport entre composants et logiciels, en développant par exemple l’OpenCL (Open Computing Language), censé permettre d’exploiter la carte graphique d’un ordinateur pour des calculs autres qu’un rendu 3D. Un chemin dans lequel sont également engagés des acteurs comme nVidia, Intel ou AMD…
Non content d’avoir bousculé les habitudes commerciales des fabricants de téléphones mobiles avec l’iPhone et le système des partages de revenus opérateurs, Apple manifeste donc des velléités de chambouler la façon même dont on conçoit ces téléphones. Un pari risqué ?