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A quoi va ressembler le web immobilier ?

Publié le 19 juin 2007 par Fabien Trouche
Tour d'horizon des services internet en préparation aux Etats-Unis, et en France :
La Fédération française de l'Internet immobilier qui « rassemble des professionnels convaincus de l'importance d'Internet pour tous les métiers de l'immobilier » organisait mardi son forum annuel sur le thème « qu’attendre de 2007 ? » Avec l’objectif de « mettre en commun leurs expériences et leurs savoir-faire au travers d'un réseau informel et convivial d'échanges et de rencontres », le premier de trois forums s’intéressait aux prospectives technologiques qui vont s’offrir à l’immobilier.Jean Michel Billaut, ex de l’Atelier BNP Paribas (BNP), apportait son éclairage sur le Web 2.0 (widget, mash-up, tag, réseaux sociaux) dans l'immobilier, illustré d’exemples venus en droite ligne des Etats-Unis. Son parcours et son discours à très haut débit sont atypiques dans la mise habituelle des métiers de l’immobilier.
De la géolocalisation comme vecteur de plus value :
Aujourd’hui selon l’institut Médiamétrie, « 20% de la consultation de l’Internet concerne l’immobilier et les annonces ». Mieux, au troisième trimestre 2006, « 5 millions d’internautes ont consulté une annonce immobilière sur Internet ». Et Jean-Michel Billaut estime « qu’on va vers une intégration complète de l’offre internet par le particulier ».Des sites de géolocalisation comme Zillow, Trulia et Housingmaps proposent une identité complète d’un bien : prix et date d’achat, montant des taxes, etc... Séduisant mais difficilement transposable en France où la communication d’un prix de transaction est au bon vouloir du notaire, celui du cadastre au bon vouloir du gouvernement, et où l’identité d’un propriétaire relève de la vie privée ...
A quoi va ressembler le web immobilier ?

Le site Onboard va même plus loin en propose une recherche par profil communautaires, par types d’écoles, ou par une infinité de points d’intérêts. Il est vrai que localiser en un clic la proximité d’une école ou celle d’un réseau de transports, connaître le prix des biens équivalents dans le voisinage vont faire que ces sites de géolocalisation peuvent se transformer en moteurs de ‘’géosurévaluation’’ d’un bien, avec pourquoi pas une pondération de plus-value possible à terme affichée.

Enfin, avec le wikis, qui permet une écriture contributive, on peut aussi imaginer que des internautes donnent leur avis sur un bien, un quartier, une ville, ou sur la maison de leur voisin !
La disparition de l’intermédiaire

Redfin, l’agent immobilier en ligne, l’a bien compris : ce site de mise en contact d’acheteurs et de vendeurs ne prend plus de commissions au pourcentage de la transaction mais pratique le « flat fee » le coût fixe par transaction avec un prix de revient de 0,001 euro par transaction sur le trafic constaté actuellement sur le site.Les banquiers et prêteurs spécialisés en immobilier sont également éjectés du système par un site comme Prosper.com qui propose aux particuliers de souscrire des emprunts entre eux. Prêteurs et emprunteurs se cooptent sur un profil, un parcours professionnel, un projet et un taux d’intérêt négocié et révisable au cas par cas. Les garanties du système restent cependant assez floues.Jean Michel Billaut fait définitivement le bonheur des sites de particuliers en concluant que « la capacité du particulier à créer son modèle Internet va mettre l’offre à genoux. Et c’est donc la demande qui va remporter la part du gâteau ». Enfin !

Capital.fr, le 23 mars 2007

Et vous qu'en pensez-vous ? Estimez-vous que la géolocalisation va bouleverser de manière "capital" la recherche immobilière sur Internet ? Vos commentaires sont le bienvenue. Merci.


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