Un extrait de mon nouveau livre "Un exemple de permaculture urbaine dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie"

Publié le 27 février 2016 par Brunetisa


Je vous propose un extrait de mon nouveau livre :
Un exemple de  permaculture urbaine  dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie En permaculture, on adore faire des expérimentations, tester différentes méthodes, planter des variétés de graines que l’on n’a pas encore essayées, acclimater de nouvelles plantes, essayer de nouvelles associations, etc.
Ce qui est absolument génial avec la nature, c’est que la diversité des plantes est infinie.  Il nous reste toujours quelque chose à découvrir ou à essayer.
On se sert de notre bon sens, mais on ne dédaigne pas les enseignements des anciens (y compris ceux de peuples indigènes) ni les avancées modernes. On s’appuie également beaucoup sur la nature et les cycles naturels. Tout ce savoir nourrit nos réflexions et enrichit nos expériences.
Il faut, dès le départ, penser son projet de façon globale (approche systémique).
Le but étant de se diriger vers un système autoproducteur, autofertile et autorégulé au jardin et vers un mode de vie plus éthique au niveau personnel.

Quelques grands principes concernant la pratique culturale

En permaculture, il n’existe pas une seule solution standardisée, mais des solutions, qui sont différentes selon les terroirs.  
Ce qui peut être approprié à un endroit ne l’est pas forcément dans un autre. Par exemple, les buttes sont utiles en régions humides, mais contre-productives en régions sèches.
Il est donc important de bien observer et de connaître son environnement, mais également son terrain et d’évaluer les ressources disponibles. D’ailleurs, il est recommandé de commencer par une observation du terrain pendant 1 an minimum et de comprendre comment évoluent le vent, l’ensoleillement, le gel, etc. avant de mettre en place le moindre élément. Ce temps de réflexion permet d’éviter bien des déboires par la suite. En permaculture, la patience est une notion fondamentale. La conception d’un lieu (Design) ne se réalise pas en un jour ni en un an. De plus, il n’est jamais figé : il évolue au fil du temps et des expériences

Néanmoins, il se dégage un certain nombre de principes, concernant la pratique culturale :
  • Non-travail du sol : ce sont les insectes, bactéries et champignons, qui font le travail d’aération et de structuration du sol à notre place.
  • Installation de plantes pérennes comme les fruitiers, les aromatiques, les plantes vivaces comestibles (fleurs et légumes) et certains légumes qui se ressèment tous seuls (ex : salades) ou se naturalisent (ex : topinambours).
  • Couverture du sol permanente : par des paillages variés ou des engrais verts.
  • Densification de la plantation et multiplication des cultures étagées.
  • Utilisation d’outils manuels (autant que possible).
  • Recyclage systématique et gestion des déchets en interne. Le déchet résultant d’un processus devient la ressource (ou partie de la ressource) d’un autre processus (ex. : les fientes des poules servent à améliorer le compost ; les résidus de taille des branches des arbres sont transformés en brf).

Pour aller plus loin...


Mon livre est disponible en version numérique et en version papier