ANIMAL COLLECTIVE – Painting with (2016)

Publié le 27 février 2016 par Papasfritas69

De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, actif depuis 2000, composé de Noah Lennox (Panda bear), David Portner (Avey Tare) et Brian Weitz (Geologist).

De quoi parle-t-on ? :

Musique unique en son genre, sorte d’electropop expérimentale et foutraque au rythme totalement décalé.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Animal Collective met de la gaité dans ces nouvelles mélodies, le rythme est intense et le dancefloor n’est jamais très loin.

 

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

L’accroche est quasi immédiate et il faudra peu de temps pour fredonner quelques uns de ces morceaux, mais une écoute en boucle est conseillée pour apprécier tous les effets sonores de ces chansons.

 

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Ce nouvel album est certainement le plus pop et le plus accessible du groupe. Des titres comme Floridada ou Lying in the grass pourraient même rencontrer un certain succès.

 

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La tendance pop sautillante rend cet opus tout à fait audible en format compressé.

 

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

Alors que Centipede Hz avait poussé l’expérimentation jusqu’à son paroxysme, Painting with s’oriente plutôt vers une electropop, toujours bancale, mais ouverte sur le monde.

Animal collective le démontre avec les couleurs chatoyantes qui ornent le visage de chacun de ses membres sur les dessins de la pochette, Painting with est un hymne à la joie, un univers dansant à l’arythmie badine. Floridada est une première surprise, un titre enjoué à la puissance mélodique évidente qui mettra très peu de temps à incruster ses arpèges lumineux dans nos cerveaux. Lying in the grass, Bagels in Kiev ou encore Golden gal procurent la même impression, contrairement à ces prédécesseurs Painting with contient une flopée de singles à très fort potentiel. Le chant omniprésent entonné dans une sorte de canon transcende un peu plus cette pop polyphonique du Maryland. Malgré ce virage vers une plus grande accessibilité, le trio n’abandonne pas ses premiers amours et concocte toujours quelques mélodies à la charmante complexité à l’image de Vertical ou de Natural selection.

Ce dixième opus marque donc une rupture dans la carrière des originaires de Baltimore, un basculement vers une pop plus fluide, moins expérimentale, mais attention Painting with survole encore son sujet et même s’il élargira certainement le réseau de fans d’Animal collective, il demeure un objet à la signature unique que l’on dégustera sans retenue et dans le plus intense des plaisirs.