Jon Hopkins est anglais et est parfois, de moins en moins depuis qu’il s’est fait un nom, présenté comme le protégé de Brian Eno (!) et comme l’un des collaborateurs de Coldplay (!!) notamment en tant que producteur de Viva La Vida Or Death And All His Friends (aux côtés de Brian Eno) et de Ghost Stories.
Immunity, tout comme le précédent avec King Creosote, Diamond Mine, avait été nommé au Mercury Prize et, surtout, avait reçu toute une myriade de louanges. Enfin, vous l’aurez compris, ce n’est sûrement pas un hasard non plus si, trois ans après sa sortie, je décide, enfin!, de vous en parler.
En huit morceaux, l’ambiance est plutôt homogène. Pourtant, il y a aussi des alternances, avec des beats bien distillés ou des moments plus calmes. En effet, Jon Hopkins n’hésite pas à utiliser un clavier (comme sur « Abandon window » ou « Immunity »).
À ses côtés, outre que la présence de King Creosote est certes l’un des moments phares, ce dernier ne doit pas nous faire oublier les tout aussi réussies même si plus discrètes de Lisa Elle (« Collider », « Sun harmonics ») et d’Emma Smith et Vince Sipprell (« We disappear »).
(in heepro.wordpress.com, le 26/02/2016)