Par Talia Stiegler - 25/02/2016 | 5:12
Elles devraient ainsi progressivement mettre un terme à ces opérations d'accueil de réfugiés amorcées depuis l'an dernier.
Le gouvernement canadien a récemment fermé ses centres de traitement des demandes en Turquie et au Liban, et le centre de Jordanie devrait fermer ses portes très bientôt. Après leur élection le 19 octobre dernier, les libéraux du Premier ministre Justin Trudeau ont déclenché un vaste programme visant à accueillir 25.000 réfugiés d'ici le 29 février prochain avec tout ce que cela implique en termes de difficultés logistiques, le plus important étant de trouver un logement permanent à tous ces réfugiés. Jusqu'ici, un peu plus de la moitié sont vraiment installés chez eux.
D'ailleurs, l'armée canadienne a été appelée par le ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté à se tenir prête à héberger, en cas de besoin, des milliers de réfugiés qui seraient toujours en attente d'un logement permanent.
Des bases militaires avaient été rénovées pour l'arrivée de ces réfugiés, mais elles ne devraient au final pas être utilisées, les autorités ayant préféré utiliser davantage de chambres d'hôtel et désigner d'autres villes pour la réinstallation de ces réfugiés syriens parrainés par le gouvernement.
Le gouvernement fédéral canadien entend poursuivre ses efforts pour recevoir d'autres réfugiés, mais à un rythme moins effréné. Le nouvel objectif du nombre de réfugiés qui seront accueillis dans le pays d'ici la fin de l'année devrait être révélé avant le 9 mars. Mais en comptant les réfugiés syriens et les migrants d'autres nationalités, le Canada devrait recevoir entre 35.000 et 50.000 nouveaux demandeurs d'asile.