Magazine Société
Je suis atterré par le vide de l'expression socialiste sur notre ville qui se contente d'épisodiques apparitions limitées à quelques lignes bien banales sur le blog d'un ancien élu déchu de tout mandat par l'expression d'un suffrage électoral sans appel. Un désert de banalité alors que la gauche devient exsangue et la proie des attaques de Valls qui a décidé d'en finir une fois pour toute avec le PS n'en finit plus de tarir toutes les dispositions sociales acquises de haute lutte par le combat de nos anciens. Valls s`en réfère à l'archaïsme du dix-neuvième siècle mais n'est-ce pas l'ensemble des dispositions de la reecriture du code du travail qui va nous faire retourner au cœur même de ce siècle qui a vu surgir le réveil des combats sociaux pour le progrès? Le soucis de notre personnalité locale du socialisme défait, dans sa dernière publication, est de souligner un pseudo "appauvrissement de la démocratie locale sur notre ville" en se référant à l'activite minoritaire d'un forum qui se limite à l'expression anonyme de quelques accrocs du clavier. Alors que l'appauvrissement bien réel de nos conditions de travail est mis en suspend par l'agressivité d'un Premier Ministre bien décidé à en finir avec le Parti Socialiste et pressé d'entrer dans une ère libérale... dont nous devinons les funestes effets. Il est silencieux notre "socialiste" et s'en tien à des futilités soit pour noyer la désillusion d'une tromperie qui perdure depuis le début du septennat ou soit par conviction que le chemin emprunté par Valls est bien celui qui doit être ouvert pour demain. En tout état de cause ce désert d'exoression est la marque soit d'une dissimulation soit celle de la perte du courage social. La situation aujourd'hui n'autorise aucune distraction dans le débat. Elle exige un engagement. Pour moi c'est à gauche.