Des travaux du HCSP, il ressort que la cigarette électronique :
· peut être considérée comme une aide pour arrêterou réduire la consommation de tabac des fumeurs;
· mais pourrait constituer une porte d’entrée dans le tabagisme ;
· induit un risque de renormalisation de la consommation de tabac compte tenu de l’image positive véhiculée par son marketing et sa visibilité dans les espaces publics.
Le HCSP recommande :
· d’informer, sans en faire publicité, les professionnels de santé et les fumeurs que la cigarette électronique est un outil d’aide à l’arrêt du tabac; et un mode de réduction des risques du tabac en usage exclusif.
· de maintenir les modalités d’interdictions de vente et de publicité prévues par la loi et d’étendre l’interdiction d’utilisation à tous les lieux affectés à un usage collectif.
Enfin, le HCSP invite :
– au renforcement du dispositif observationnel du tabagisme, à la réalisation d’études épidémiologiques et cliniques robustes sur la cigarette électronique, ainsi qu’au lancement de recherches en sciences humaines et sociales sur cette question ;
– à clarifier le statut de la cigarette électronique et des flacons de recharge ;
– à poursuivre les efforts de labellisations et de marquages pour informer les consommateurs et assurer leur sécurité ;
– à engager une réflexion sur la création d’une cigarette électronique » médicalisée « .
Source: Reprise du communiqué du HCSP du 24 février 2016-
Voir également Avis du 23 avril 2014 Bénéfices-risques de la cigarette électronique ou e-cigarette, étendus en population générale