Lors de sa présentation à l'E3 2015, Unravel n'avait pas fait les choses à moitié, occupant même une belle portion de la conférence Electronic Arts. Derrière, ils se sont penché un peu plus sur l'esthétiue et ont su mettre en évidence un personnage très attachant. Mais quelques critiques sont à faire au niveau de cette franchise.
Un effet sonore assez décevant et un Game Play insuffisant
Une ambition trop visible amenant ainsi les joueurs à se lasser. Certes, Yarny est trop mignon mais le principe de tirer les larmes en permanence sans jamais y parvenir est à la longue énervant. C'est surtout la bande originale trop mélancolique qui est remise en cause. Ainsi, on constate une contradiction aux niveaux sonore et visuelle.
Le choix idéal si vous voulez vous creuser les méninges. Le seul problème, c'est que les scénarios se ressemblent tous, n'offrant aucune surprise aux gamers. De plus, les mouvements du petit Yarny sont assez limités, ce qui ne nous laisse pas trop de perspectives.
Un jeu très bien dans l'ensemble
Même s'il y a plusieurs points à revoir, Unravel propose quand même de nombreux atouts. Une simplicité remarquable avec des thématiques gérées en surface et ne prend jamais de risques. Une fois le choc visuel passé, Unravel se présente sous la forme d'un sympathique jeu de plate-forme qui se déroule aussi facilement que toutes ces pelotes de laine dont on parle depuis le début. A vous donc de le prendre en connaissance de cause, et d'orienter plutôt vers le jeune public ou vers un public plus novice afin de leur permettre de découvrir un peu plus notre cher média. Il ne reste plus qu'à espérer que Coldwood brise l'armure pour un prochain épisode, et se rappelle qu'en jeu vidéo comme ailleurs, les actes valent plus que les paroles.