Je vous ai laissé le souffle court et l’haleine fétide avec la fin de l’épisode 1 de ma story OÙ COURIR À COURCHEVEL EN HIVER. J’aurais dû préciser OÙ COURIR À COURCHEVEL 1850 EN HIVER.
Précisions d’importance : en tant que banquier public je m’interdis de me payer un pass piéton pour courir. Je dois donc partir de Courchevel 1850. Et de nulle part ailleurs. Même si la ville propose des navettes de bus gratuites.
Il faut bien le reconnaître, le plan remis par l’office du tourisme pour trouver les sentiers de randonnée ou les pistes de ski de fond mériterait une bonne réforme pédagogique. Si seulement Najat pouvait s’en mêler. Et aussi une échelle. Sur la carte ça paraît grand mais en fait c’est tout petit.
Prenez la piste de ski de fond LE SENTIER DES ÉCUREUILS, il semble immense sur le plan, en fait non, il doit faire 2 bornes à tout casser. C’est beau c’est sûr t’es au milieu de personne en pleine neige et sapins le monde est à toi le réseau GSM ne passe pas, bref, le rêve. Mais le rêve est de courte durée même à 6’30 au km, dans la poudreuse et le brouillard
Je me suis donc rabattu sur une piste de ski de randonnée, fatal error. 1,3km de descente, 15 minutes pour remonter ! Mon nouveau record du km lancé.
J’ai cru que j’allais mourir, impossible de courir, j’avais les KALENJI portées disparues sous la neige. Dans mon enfer blanc j’ai croisé une dame, bien aimable, un djeuns en tee-shirt avec son père, à un moment je suis tombé dans un trou avec de la neige jusqu’au cou. Je suis petit.
J’ai fini à l’agonie jurant mais un peu tard qu’on ne m’y reprendrait plus. Jusqu’à demain.
Ah j’oubliais : dans la poudreuse par des températures négatives, mieux vaut oublier les socquettes de running à Courchevel 1850.
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