Or c’est bien de Morbihan cette patrie exceptionnelle dans laquelle j’ai passé mon dernier été (et peut-être le prochain) et plus précisément de Plumelec que nous vient Colline Hill, une auteur-compositeur-interprète qui mériterait largement d’être reconnue de façon plus large qu’actuellement.
Plonger dans Skimmed va parfaitement dans le sens de mes derniers articles littéraires dans lesquels je vous invitais à prendre le large, tant tout dans Skimmed,( qui veut dire « écumé ») en anglais, nous donne envie de partir au large et aller nous confronter aux écumes marines et embruns iodés.
Un opus délibérément pop rock qui a pu aboutir grâce, encore une fois au financement participatif, un modèle économique qui a permis à l’artiste bretonne-désormais résidente en Belgique à s’affranchir le plus possible des contraintes économiques et autres qui entravaient sa liberté créatrice.
Après un premier album, « Whishes », Skimmed prend le pari de l’intimiste et du dépouillé et cela n’est pas un hasard lorsqu’on sait que son arrangeur n’est autre Stuart Brice, qui a notamment travaillé (rien que moins avec Peter Gabriel et Kate Bush.
On sent l'inspiration de ses ses icônes passées (Johnny Cash, Neil Young, Nick Drake) mais aussi contemporaines (Angus & Julia Stone, James Vincent McMorrow), mais Colline Hill s arrive à un imposer un univers singulier à la petite musique résolument entêtante et fascinante, résolument du folk rock acoustique dans ce qui se fait du mieux.
Mes morceaux préférés de l'album?: sans doute la déchirante ballade « Random Skies (I'm afraid of dying) » ou le très folk et plantant« The Greatest ».
Résultat : un album résolument acoustique et envoutant, qui se savoure au coin d’un feu, avec si possible vue sur la mer,
Et ce superbe Wish You Were Here symbolise parfaitement cette ambiance apaisante et envoutante :