Félix, ancien poilu à moitié défiguré par la guerre, arrive peu à peu à reprendre ses repères dans sa vie de famille, d'abord avec son fils Emile avec qui il construit un engin volant puis avec sa femme Esther. L'enquête du policier concernant le tireur qui abat des animaux doit reprendre malgré les forts soupçons qui pesaient sur un vagabond puisqu'un animal est abbatu pendant qu'il était en prison et Félix, qui n'est peut-être pas celui qu'il veut faire croire, va devoir aider la police avec son engin et en donnant ses empreintes digitales.
Mon avis : J'avais lu le premier tome, il y a déjà quelques temps et j'avais beaucoup aimé l'ambiance de cette BD parce qu'elle mèle l'historique, le policier et aussi le psychologique.
Dans ce deuxième tome, le mystère s'éclaircit complètement, par petites touches, par une succession d'indices et aussi d'action.
J'ai beaucoup aimé les personnages principaux parce qu'ils ont une force de caractère, un petit quelque chose qui rend chacun d'eux particuliers et qui le pousse à agir ainsi.
L'aspect enquête policière est vraiment le deuxième fil rouge de l'intrigue, en plus des souvenirs de guerre rapportés par Félix et j'ai aimé la façon dont elle était menée, en continuant la recherche d'indices, en disculpant celui qui semblait le premier coupable venu. Bien sûr, la ballistique et les empreintes vont jouer un rôle important dans l'élucidation du mystère mais cela reste dans les proportions de l'époque.
Pour des troisièmes bons lecteurs et en les alertants que, oh là là, il y a trois, quatres, allez peut-être cinq vignettes avec des personnages nus qui ont un rapport sexuel...