Il évoque si bien ces lieux ,avec notamment des pages magnifiques sur Tipaza, que j'en serai réduit , si je m’aventurai dans cette direction, à redire ce qu'il dit si bien.
Mais ce qu'il y a de mieux encore dans ce livre , en dehors de l'évocation des lieux, c'est, à propos de chacun d'eux le rappel de la philosophie de Camus et , en quoi elle est liée à ces lieux. L'auteur nous montre ce que lui a apporté la pauvreté, aujourd’hui hui quasiment la m^me, du quartier de Belcourt, ce que lui a apporté aussi la beauté absolue d'un lieu comme Tipaza qui ouvre sur le questionnement métaphysique. "Au printemps Tipaza est habité par les Dieux....." la pensée de cet autre algérien universellement célèbre qu'est Saint Augustin et le rapport de cette pensée avec la beauté d'Annaba sur la mer.
Enfin l'auteur nous montre combien la pensée d'Albert camus est encore présente et à l'oeuvre dans l'Algérie aujourd’hui et dans ses déchirements.