"Le Premier ministre François Fillon a estimé jeudi sur France 2 que les médias français devaient s’interroger sur "l’éthique même" de leur métier, en jugeant qu’ils n’avaient "plus grand chose à envier" aux tabloïds anglo-saxons" (dépêche AFP). Décidément, les critiques de ce gouvernement contre la presse ne cessent d'augmenter. Déjà que le départ annoncé de PPDA au profit de Laurence Ferrari étaye la thèse que l'on ne traite pas le président de "petit garçon" impunément, voilà que le premier ministre discrédite les médias pour masquer les connivences qui se développent entre les pouvoirs politiques et les barons des médias. A méditer donc.