Cette saga invite à suivre des « Reapers », des tueurs à gages œuvrant pour le compte d’une mystérieuse guilde, et plus en particulier la petite Deathko. Parmi ces assassins qui ont la particularité d’être grimés et déguisés, on découvre notamment un duo de lapins à vélo armés de haches ou un trio de pom-pom girls surnommé « les Dead Queen Bees », mais surtout une jeune fille au look gothique qui utilise des poupées piégées et autres jouets mortels pour éliminer ses adversaires… eh oui, Deathko !
La première mission des Reapers consiste à éliminer un mafieux en plein deal dans une grande propriété gardée par ses hommes. Très vite, le rythme des tueries s’accélère pour finalement faire émerger notre petite héroïne de ce bal masqué sanglant. Ce festival de violence et de surenchère d’armes atypiques pousse l’exagération jusqu’à la limite du burlesque. Le récit ne s’inscrit donc pas du tout dans la lignée des précédentes séries d’Atsushi Kaneko (Wet Moon, Soil, Bambi), mais l’auteur prend visiblement son pied au sein de cet univers macabre et déjanté.
Si le scénario fait plutôt penser à une bonne série B, le dessin en noir et blanc d’Atsushi Kaneko est toujours aussi impressionnant. Jeu de mot entre Death et Disco, DeathCo propose en effet un magnifique ballet de violence et de psychopathes hors normes, d’une fluidité exemplaire et d’une beauté absolue.
Découvrez d’ailleurs la bande annonce de Deathco :