Le 22 février 2016
Synopsis :
C’est une chose que d’apprendre à faire une révérence comme il faut. C’en est une autre que d’apprendre à faire une révérence en lançant un couteau. Bienvenue au Pensionnat de Melle Géraldine. Angleterre, début du 19e siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi permanent pour sa pauvre môman : elle préfère démonter les horloges et grimper aux arbres qu’apprendre les bonnes manières ! Mrs Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady… aussi inscrit-elle Sophronia au Pensionnat de Melle Géraldine pour le Perfectionnement des Jeunes Dames de Qualité. Mais Sophronia comprend très vite que cette école n’est peut-être pas exactement ce que sa mère avait en tête. Certes, les jeunes filles y apprennent l’art de la danse, celui de se vêtir et l’étiquette ; mais elles apprennent aussi à donner la mort, l’art de la diversion, et l’espionnage – le tout de la manière la plus civilisée possible, bien sûr. Cette première année au pensionnat s’annonce tout simplement passionnante.
Mon avis :
Ca faisait déjà un petit moment que j’avais envie de découvrir cette saga, d’une part parce que le steampunk est un genre qui me plait de plus en plus, et d’autre part j’ai été intrigué par le pitch de la saga. J’ai eu la chance de recevoir ce livre en cadeau à Noel, et j’ai donc pu enfin céder à mon envie de lecture.
Et j’ai bien fait !
Sophronia est une jeune fille dynamique qui ne tient pas beaucoup en place, et tant pis si ça la met souvent dans des situations délicates. Elle a un goût certain pour l’aventure et elle possède un très gros sens de la curiosité. Sa mère n’en peut plus de voir sa fille manquer de la délicatesse et la finesse qui sied aux demoiselles de bonnes familles. Elle décide après un énième incident d’envoyer sur le champs Sophronia dans un pensionnat qui lui apprendra les bonnes manières. Dépitée, cette dernière se rendra finalement compte que sa destination n’est pas celle que se mère croit.
J’ai adoré l’univers de cette saga, le pensionnat de Melle Géraldine est un endroit original, qui m’a réellement surprise. Les personnages rencontrés par Sophronia seront souvent attachants, je pense en particulier à Vieve, Dimity ou Savon par exemple. Il y a bien évidement la peste de l’histoire, qui est vraiment détestable, mais elle est parfaite pour mettre un peu de piment là où c’est nécessaire.
Comme je l’ai mentionné au début de cet article, j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre, en effet le premier tome de cette saga est vraiment sympathique. Tout d’abord j’ai aimé l’univers décrit par l’auteure et les idées qu’elle y développe. Ensuite le second point fort se situe au niveau des personnages et en particulier de celui de notre héroïne, au prénom original, Sophronia. Et pour finir j’ai énormément apprécié l’écriture de Gail Carriger, et en particulier les situations parfois cocasses où elle aime plonger les protagonistes de l’histoire. J’ai souri souvent, je vous l’assure.
Nul doute que je ne vais pas attendre très longtemps avant de découvrir la suite des aventures de Sophronia et de ses ami(e)s. C’est une série que je vais suivre de très près, c’est certain. Et d’ailleurs par la suite, je pense me pencher vers les autres livres de l’auteure et son autre saga dont j’ai entendu le plus grand bien : Le protectorat de l’ombrelle.
Si vous avez envie de vous détendre, avec une saga qui se lit facilement, si vous aimez le Steampunk et les personnages terriblement attachants, alors ce livre est fait pour vous !
A découvrir aux éditions J’ai lu depuis avril 2015.