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Ambiance groove, ce soir. Je suis au Théâtre des Etoiles. Un de mes collègues m’a convié à un concert privé quelque part du côté de Château d’Eau à Paris. 17h. Bon, on patiente un peu avant d’entrer, il fait un peu froid. Because of love.Je ne vais pas faire la fine bouche. Je travaille sur la patience et le menu est à priori si savoureux qu’il faut quand même qu’il y ait un prix à payer. J’ai oublié de le dire. Le concert est gratuit. Je suis donc curieux. L’ambiance est sympa malgré l’attente. Jae Jin, un des artistes sort de la salle et nous joue, dans la rue du Château d’eau, un blues. Il y a quelques connaissances dans le public. Le milieu est évangélique.
AU programme, trois artistes. Ricardo Apollon. Jae Zin. Chantae Cann. Pour être honnête, je ne connais pas les artistes. Et je compte bien vous retranscrire au fil des prestations, mes impressions.
Alors que les hostilités sont lancées par un imposant danseur de claquettes, Jae Jinenchaine avec un très beau blues. Très belle approche. Voix fluide. Accompagnement musical nickel. Les bases de départ sont bonnes. Non, excellentes. Le talent n’est pas la chose qui lui fait le moins défaut à cet artiste. Aller un peu de blues. Le rythme est plus doux et fait écho à ces rythmes du sud américain. Jae Jin poursuit son récital, alternant les styles. Il est temps que j’améliore mon niveau en anglais. Histoire de vous traduire aussi le discours mélancolique des morceaux qui sont joués. Une prochaine fois.
Le thème de l’événement est : le doute n’est pas permis. Mais encore.Le doute n’est pas permis. Intéressant. On parlait d’Abraham ce matin. Le père de la foi. De toutes les fois ? De toutes les fois qu’on doute. Le doute n’est pas permis. C’est comme une piqure de rappel. Foncer. Croire. Se laisser porter par les eaux et ce que l’on est capable de faire ou mieux par nos rêves les plus fous.
Aurais-je assez de batterie pour vous raconter la suite de cette soirée en temps réel. J’en doute. Des bribes de souvenirs me reviendront. En attendant la transition est remarquablement assurée par les organisateurs. Et c’est une des caractéristiques de Because of love : l’atmosphère est vraiment très cool.
Nous abordons la seconde phase de cette sympathique soirée « Because of love » avec Ricardo Apollon. Au blues de Jae Jin succède donc un temps d’adoration et de louange plus clairement exprimé. De quoi, je parle ? Le franco-Haïtien RicardoApollon invite le public à partager ce moment avec lui pour simplement reconnaître ce que Dieu fait dans sa vie et dans celles de nombreuses personnes dans le public. Moment spi.
Entre temps, j’ai eu l’occasion d’échanger avec Jean-Jacques qui est l’initiateur du concept Because of love. Un jeune homme plein d’idées et de ressources qui a une bonne compréhension du marketing et du don. Ces concerts offerts s’inscrivent dans une démarche passionnante dont je vais suivre le cheminement.
L’Américaine Chantae Cann intervient pour nous proposer un récital s’appuyant son répertoire et de reprises de la soul music. J’ai dû m’éclipser avant la fin de la prestation de l’artiste américaine. Mais elle est la cerise sur un magnifique gâteau offert par les organisateurs de Because of love. Son style et sa relation au public n’étaient pas sans me rappeler la prestation il y a quelques années de cela, de Jill Scott à Elysée Montmartre. Un nom donc à retenir. Chantae Cann. Et un concept auquel, je vous recommande de vous affilier par le biais de leur newsletter pour connaître les prochaines dates de concert à Paris. Si on excepte un démarrage légèrement tardif, tout était parfait dans cette 4èmeédition du Because of love. Chapeau bas !
(*) BOL 4 : Because of love 4ème éditionSite internet