A observer d'un oeil critique les sites suggérés par la candidature de Paris pour 2024, on trouve des ressucées d'équipements vieillissants, des détournements de lieux dignes de piètres photoshoppings et des exercices de com' graphique bons pour des étudiants de première année à l'université socialiste du baratin.
D'abord, le grand stade que toute candidature utilise comme emblème ne serait rien d'autre que le Stade de France à Saint Denis, revampé pour les besoins de la cause. Ce n'est guère enthousiasment.
Pour taper dans l'oeil du CIO, on installerait un équipement pour le beach-volley sur le Champ-de-Mars. C'est digne de Paris plage ça madame ! La tour Eiffel comme symbole de la modernité française ! C'est encore plus ringard que le film avec Deneuve et Delon concocté par Delanoë en 2005 ... Seule Rome avec le Colisée paraît décidée à faire pire.
Les vues stylisées du village olympique du côté de l'Île Saint Denis ressortissent du degré zéro du travail graphique. Combien tout ce bin's a-t-il déjà coûté pour un si pauvre résultat ?
En réalité, le principal atout de la candidature parisienne tient au fait que bientôt plus aucune autre ville ne sera vraiment intéressée. Si Los Angeles reste dans la course en revanche, Paris est cuit.
Prions les dieux de l'Olympe pour qu'ils épargnent à Paris et à la France un tel gaspillage qui, dans l'immédiat, va surtout servir à pousser les feux municipaux sur le scandaleux projet de massacre des serres d'Auteuil et multiplier les pince-fesses et arrosages de boîtes de com'.