Quel plaisir de retrouver Dossantos, Latour, Mehrlicht et se pauvre Jaco qui, même s'il est passé de vie à trépas reste présent tout le long, et quelle présence !Mes personnages fétiches ont gagné en rondeur, à l’instar de Nicolas Lebel, qui se bonifie avec l’âge comme du bon vin !Ce troisième volet, qui peut être lu indépendamment des deux premiers, L’heure des fous et le jour des morts, tourne autour de l’Art Premier.Le Gardien des Esprits, une statuette en bois dérobée au MAAO (Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie) est la pièce maîtresse de cette intrigue. Jacques avait mis le même soin à organiser ses funérailles que sa succession. Passées les obsèques croquignolesques, Mehrlicht se vit remettre chez un notaire qui l’avait convié à l’ouverture du testament, l’un des yeux de la statuette, un diamant brut !En parallèle, le reste de l’équipe est appelé pour constater des suicides. Les victimes ont un point commun, elles travaillaient ensemble au MAAO ! Politique de chiffre oblige, un suicide doit être réglé rapidement, or il s’avère que ce n’en est pas un…Lebel est capable de vous soutirer un sourire dans une situation morbide, ce jongleur de prose, n’a pas fini de nous surprendre ! Pour les aficionados des sonneries du téléphone de Mehrlicht ! Vous allez être servis :)Sans pitié ni remords gagne en noirceur, mais gagne « a black Label ou black Lebel » au choix !
Une dernière requête à l’auteur, devrais-je me creuser la tête pour déchiffrer l’énigme de cet enchevêtrement de chiffres en dernière page, où devrais-je m’enquérir auprès de Mehrlicht ? :)
*Rendons à César… j’ai traficoté le logo d’une marque de Skate Boards (ce n’est pas le Whisky)
Date de parution: 25 Août 2015