La Présidence française l'a confirmé : le président syrien est bien invité par Nicolas Sarkozy à se joindre aux 50 chefs d'Etat conviés pour le 14 juillet à Paris. Mais elle a aussi tenu à rassurer son monde : Bachar el-Assad n'est "en aucun cas l'invité d'honneur" de Nicolas Sarkozy, qui se trouve être Ban ki-Moon, le secrétaire général de l'ONU.
Les Etats-Unis sont circonspects et le porte-parole du Département d'Etat a déclaré :
"Les Etats-Unis sont très préoccupés par le comportement du gouvernement syrien, notamment son soutien au terrorisme, son programme nucléaire clandestin, le fait qu'il facilite le passage de combattants étrangers vers l'Irak, sa répression à l'encontre de son propre peuple et ses ingérences dans les affaires de ses voisins, y compris le Liban".
Quant à Condoleeza Rice, elle affirmait hier qu'elle espérait que Paris délivre au président syrien le "même message que celui que tout le monde lui envoie".
Le post précise la portée de la polémique :
"Le leader syrien est soupçonné d'être à l'origine de l'attentat qui a coûté la vie à l'ex-premier ministre libanais Rafik Hariri en 2005. Il est également régulièrement accusé d'intervenir dans la vie politique de son voisin: le Liban. Du coup, l'invitation est vivement critiquée par le PS, le MoDem et par des responsables libanais".