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Le bras de fer est engagé depuis le début de la semaine. Le géant informatique a décidé de contester la mise en demeure d’un tribunal de Los Angeles qui le contraindrait à développer un logiciel pour aider la police à accéder au contenu du téléphone d’un des auteurs du massacre de San Bernardino*. La NSA aussi avait tiré la sonnette d'alarme début février 2016 en déclarant que si les mobiles n'étaient pas ainsi protégés, les attentats de Paris auraient pu être évités.
Mais pour la firme à la pomme, le risque est trop grand que l'outil de décryptage ne soit ensuite utilisé à d’autres fins, et ne mette en danger la sécurité et la vie privée de tous ses utilisateurs.
La protection des libertés individuelles est devenue précieuse soudainement à ceux qui, à notre insu, ont déjà si souvent eu accès à nos données personnelles, via les réseaux, mails etc... Le marché de ces smartphones issus de la nouvelle génération "inviolable", qui font le jeu des criminels et autres jihadistes serait-il viable longtemps, en mettant en danger la vie de nous tous?
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