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« Basta les majors: télédécharge mon stock dans Blue Toad »; DanleMiel

Par Guimond

MissRoBee et moi, sommes au bord d’une crise de vedette et notre duo animal n’en survivra pas une autre… Pour remédier à cet état de fait, j’ai cru bon de lâcher mes affaires dans la nature. (Drette de même quasiment tout d’une shot!) Donc en voici en v’là du DanleMiel, sans queue ni tête, sens dessus dessous même, et paf dans les dents mes textes, mes pièces instrumentales, mes mix mentales, etc.

Et parce que je suis un sacré vieux prétentieux, cherchez dans le tas, j’ai tout chié ça en tranches d’albums sans même écouter! Mais toi, le gros, toi avec le tatouage, ouin toé, écoute pis tu m’en donneras des news de ma musique de vioc (vieux en France, mes tarlas de noware).

Quelques autres textes, genre juste pour voir. Tout en gardant à l’esprit que je vaius tout de même pas vous mettre mes meilleurs pistes en bas, nonon non, accrochez-vous bien car les meilleures sont encore à venir. Même des pas encore torchées sur lesquelles je m’arrache les jointures par les temps qui courent à contre-courant:

Si vous êtes un lecteur de France, et que vous y comprenez que dalle à mon texte en québécois, vous pouvez cliquer ici et lire mon autre version du même article sur Blue Toad / Crapo Bleu? Les autres, bienvenue à ma folie ordinaire. Attendez de m’avoir entendu avant de héler une ambulance por favor!

Moins seize dehors (oui tu as bien lu moins – 16 degrés Celsius de l’autre côté de la fenêtre qui me sépare du monde en pleine dérape avant la grande cata) au coin de Berri et Jean-Talon! (Montréal, pas Paname!) Tiens, mets-donc ça dans ta radio-tarpé (pétard à l’envers, qu’on dit verlan quand on a été à Paris, ne serait-ce qu’une fois, pas Longueuil non!):

Heu! Je sais que je suis un gros tas d’information et que mon nuage prend de la place, même ma mère préfère me Skyper, mais ceci est un blog ouvert dans un lieu public, la cybertoile ma foi, avant que Hollande et Valls ne nous la fassent valser, on ferait mieux de s’en resservir une deuxième raclée, non?!

Puis, sur le plan instrumental, je faisais pas mal de Basics, soit des Beats comme disent les jeunes, sur lesquels une personne peut chanter, free styler, whateva! Nous sommes en train de monter notre page sur AUDIOJUNGLE, et là, on pourra se procurer nos beats en boucles séparées pour remixer et se laisser aller quoi…

La musique assistée par ordinateur (MAO) ne se passe pas comme la musique traditionnelle, par rapport au travail d’une violoniste au sein d’un quatuor, pas nécéssairement è cordes, ça se comparerait à la masturbation si on me demandait une comparaison… Mais on s’en contre fout pas vrai?

Si vous n’avez pas les moyens de vous permettre des achats de pistes, et ce n’est pas moi qui vous ferait même un levé de sourcil, je suis le pire des pirates, vous êtes bienvenus à aller sur nos pages Soundcloud, pour les télécharger gratuitement en mp3. Nous sommes des artistes qui œuvrons sous licence Creative Commons, et notre travail est libre de droits sous certaines conditions en fonction des licences sélectionnées lors de vos achats.

Merci!

Si vous vous êtes rendus aussi loin sur cet article vous méritez un Crapo Bleu Kiss, qui cette semaine sera un de mes textes, hé bé, quoi?! J’y vais à la roulette russe comme toujours et la chaise musicale tombe sur:

L’AMOUR AVEC UN MARTEAU

Tu voudrais me casser la figure
Avec un marteau
Alors que je t’embrasse
Délicatement dans le cou car
La suture entre nous tiendra le coup

Je laisse des miettes à la trace
Vers la limite du pain quotidien

Avant la dernière station
À la croisée des chemins

Haïs-moi mais haïs-moi fort
Que rage chaque molécule de toi

Car tu devras me haïr beaucoup
Avant que de m’aimer un peu

Au pied de la Barrière du Don
Comme un tympan qui éclate

En franchissant la barre du son
Qui fera brûler en toi un feu de joie

En attendant qu’on libère les otages
D’ici à ce que tu quittes ta cage

La force de rejet du médicament
Te fera fuir dans tous les coins

Loin de moi tu iras respirer
L’air au pic du travail en aval

Mains à l’air devant l’évidence
Que l’on ne pourra pas s’aimer

Avant que de nous être rejetés
Contre les loups qui hurlent en nous

Haïs-moi mais haïs-moi à fond
Vas-y mon amour bouffe moi tout rond

Tire dans le tas de tout ce qui respire
Fusille-moi à l’aube de mes manquements

Que les toitures volent à tout va
Et que les clôtures sautent sur les rats

Cette fusion est une camisole de force
Mais en dedans tu verras c’est doux doux

Tu verras les étincelles grimper
Dans la plus sourde obscurité

Tu voudrais me casser la figure
Avec un marteau
Alors que je t’embrasse
Délicatement dans le cou car
La suture entre nous tiendra le coup.

DanleMiel, 2010

(NB: Non mais qu’est-ce que j’avais du prendre pour écrire une chanson si belle et méchante et rebelle mais respectueuse à la fois?… Pas de soucis! Ceci n’est pas un test, une colle toute petite… Tout juste!)

On relance le barillet, et tacacataca. Ouf la sueur commence à perler sur votre front. Chanceux va!:

TEL EN HAUT, TEL EN BAS

Tel en haut tel en bas
Il y a le jour il y a le noir

tel en haut tel en bas
nos actes sont le résultat
de nos pensées
parsemées dans du future

de l’autre côté du mur
alors que ce sont les âmes
qui comptent
et non les corps

il y a un seul amour
une unique vérité
deux personnes
ne verront jamais la même chose
mais tout est infiniment unitaire

tel en haut tel en bas
tel en haut tel en bas

mystère et boule d’opium
dans la fumée je perçois
suspendu dans l’air
un écran pour la leçon

au collège invisible
l’univers se résume
en deux divisions
l’énergie totale
suivie de sa perception

imaginez deux étincelles
une grande qui semble quasiment une étoile
contenir tout le potentiel d’énergie

en haut tout en haut
innommable vide
au-dessus de la grille
par où le courant passe

pour que les étincelles
cascadent en triant les atômes
pour la cascade quand
l’information se fait matière

el en haut tel en bas
Tel en haut tel en bas

Les visages
En tête d’épingle
De l’âme aux idées
Ballet d’étincelles
À souffle coupé
Les qui mènent
Au pied du mur
Sinon refaire
L’amour avec
Un marteau

Du domaine
Invisible surgit
L’indivisible
L’essence
À peine gonflée
Les orteils ensanglantés
Dans l’enchevêtrement
Moléculaire
Avant le transfert
Des sodomites
Sur les chaînes
D’improduction
(souris quoi?!)
Au total assemblage
De toute dispersion

La porte à la
Prochaine densité
Nous redessinera
Le portrait-robot
Aux barbelées
Du temps campé
À ras l’espace
Pourvu que
La signature
Nucléaire
En quatrième fréquence
Tienne le coup
Yeux grands ouverts

Tel en haut tel en bas
La clarté du jour
Écarte les lampadaires
Transmet son accès de chair

Non mais c’est quoi ça?
Tu me fais la gueule ou pas?

DanleMiel,
16 septembre 2014

Ouf! Et je ne fais que commencer! Gros bisous…

DanleMiel, 20 février 2016


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