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Les conjonctions du polyglotte

Publié le 20 février 2016 par Onarretetout

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C’était jeudi, à la Médiathèque d’Alfortville (94). Les créatures fantastiques en avaient envahi les espaces. J’y étais le Polyglotte, un monstre raconté par Bruno Gibert à partir d’oeuvres de peintres. Et ce Polyglotte avait, bien entendu, le don des langues, celles des animaux. Je lisais : « Je brais, je mugis, je bêle… » et ainsi de suite, quarante verbes exprimaient les langages des bêtes sauvages ou domestiquées. 

J’aurais pu dire : Quand je brais, je suis un âne (Ik ben een ezel, aurait dit un néerlandophone).
J’aurais pu dire aussi : Si je mugis, je suis une vache (Soy una vacca, aurait dit un hispanophone).
Ou encore : Parce que je bêle, je suis un mouton (I am a sheep, aurait dit un anglophone). 

À votre tour, vous allez construire vos phrases de cette manière : introduite par une conjonction, une proposition subordonnée, suivie d’une virgule, puis d’une proposition principale. La proposition subordonnée contiendra un verbe conjugué à la première personne du singulier et désignant le langage d’un animal. La proposition principale contiendra les mots « je suis » et le nom de l’animal dont vous aurez indiqué le langage. Vous n’êtes pas obligé de traduire, comme je l’ai fait entre parenthèses, cette proposition principale.

C’est à vous main tenant. Merci de faire connaître votre capacité à vous exprimer en langues animales dans les commentaires ci-dessous.


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