Chroniqué par Eole
Un monde pour Clara de Jean-Luc Marcastel
Nombre de pages : 352
Éditeur : Hachette
Date de sortie : 9 octobre 2013
Collection : Black Moon
Langue : Français
ISBN-10:2012031110ISBN-13:978-2012031111Prix Éditeur : 15€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
2027. En France. Après une catastrophe nucléaire succédant à tant d’autres, l’écologie est plus que jamais au centre des préoccupations. Les Enfants de Gaïa est une puissante secte extrémiste qui mêle discours écologiste et spiritualité. Diane, dont la jumelle Clara est morte suite à cette catastrophe, participe, avec son meilleur ami Léo, à l’une de leurs manifestations anti-nucléaire. Mais la marche pacifique tourne au combat de rue, et Diane, grièvement blessée, tombe dans le coma. Dix ans plus tard, la jeune fille se réveille. Pendant son sommeil, le monde s’est transformé. Les Enfants de Gaïa sont à la tête du pays. Ils sont tout puissants. Et ils ont fait de Néo Lutécia, construite sur les ruines de Paris, la cité écologique idéale. Diane y retrouve Léo, désormais lieutenant de la secte. Elle apprend qu’elle est devenue l’icône de la Révolution Verte, une incarnation vivante de Gaïa aux yeux de ses fidèles et découvre un nouveau monde bien loin de celui dont Léo et elle avaient rêvé…
Mon Avis :
Vous cherchez une dystopie originale ? Des personnages qui ont du chien ? Pas trop de romance ? Ce livre est fait pour vous !
Outre sa couverture magnifique, ce roman présente Diane, une jeune militante écologiste dont la sœur Clara est morte d’un cancer suite à l’explosion d’une centrale nucléaire. Alors qu’elle milite avec son ami Léo, Diane tombe dans le coma à cause d’une balle anti-émeute. Quand elle se réveille, dix ans plus tard, le rêve écologique a été réalisé… mais à quel prix ?
Ce roman est une dystopie qui pullule d’originalité. Outre le sujet traité qui est parfaitement d’actualité ces dernières années, je trouve que l’auteur a réussi à mettre en place un monde totalement plausible. Déjà ça se passe en France, et ensuite, ça se passe en 2027… Comment ne pas se sentir concerné ? Tout ce qui est décrit dans ce livre peut se produire. Jean-Luc Marcastel met parfaitement en lumière la façon dont n’importe quelle idée, même positive, peut tourner à la dictature. Il a su montrer les dérives d’un écologisme trop extrême et les risques d’un retour au Moyen-Age sous prétexte de consommer moins et de moins polluer.
J’ai particulièrement apprécié les relations entre les personnages de Diane et Léo, contrairement à beaucoup de dystopies, on voit naître celle-ci et donc on voit l’évolution de la mentalité des personnes qui la créent. Si Diane et Léo vivent dans ce nouveau système et ont participé à ce nouveau système, ils ne le vivent pas de la même façon : d’un côté on a une personne qui découvre ce système de l’intérieur, qui sait faire la part des choses, sait voir le bon et le moins bon ; de l’autre on a une personne embrigadée depuis des années qui refuse de voir pour que son rêve, son idéal ne s’écroule pas. Ensemble, ils n’hésitent pas à agir, parfois l’un contre l’autre. J’ai aimé qu’on ne tombe pas dans le cliché de la romance, mais qu’en même temps on ressente que les personnages ont une affection profonde l’un pour l’autre.
Le fait que ce soit en un tome unique est particulièrement agréable, cela oblige l’auteur a condenser ses éléments, évitant les longueurs (même s’il y en avait tout de même parfois) et n’hésitant pas à faire une fin abrupte, à la fois ouverte et fermée, qui donne à réfléchir.
Une très belle découverte pour moi, je le conseille vraiment, et même d’autant plus dans cette période où l’écologie prend une place prépondérante dans notre société.
Chroniqué par Eole
Un monde pour Clara de Jean-Luc Marcastel
Nombre de pages : 352
Éditeur : Hachette
Date de sortie : 9 octobre 2013
Collection : Black Moon
Langue : Français
ISBN-10:2012031110ISBN-13:978-2012031111Prix Éditeur : 15€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
2027. En France. Après une catastrophe nucléaire succédant à tant d’autres, l’écologie est plus que jamais au centre des préoccupations. Les Enfants de Gaïa est une puissante secte extrémiste qui mêle discours écologiste et spiritualité. Diane, dont la jumelle Clara est morte suite à cette catastrophe, participe, avec son meilleur ami Léo, à l’une de leurs manifestations anti-nucléaire. Mais la marche pacifique tourne au combat de rue, et Diane, grièvement blessée, tombe dans le coma. Dix ans plus tard, la jeune fille se réveille. Pendant son sommeil, le monde s’est transformé. Les Enfants de Gaïa sont à la tête du pays. Ils sont tout puissants. Et ils ont fait de Néo Lutécia, construite sur les ruines de Paris, la cité écologique idéale. Diane y retrouve Léo, désormais lieutenant de la secte. Elle apprend qu’elle est devenue l’icône de la Révolution Verte, une incarnation vivante de Gaïa aux yeux de ses fidèles et découvre un nouveau monde bien loin de celui dont Léo et elle avaient rêvé…
Mon Avis :
Vous cherchez une dystopie originale ? Des personnages qui ont du chien ? Pas trop de romance ? Ce livre est fait pour vous !
Outre sa couverture magnifique, ce roman présente Diane, une jeune militante écologiste dont la sœur Clara est morte d’un cancer suite à l’explosion d’une centrale nucléaire. Alors qu’elle milite avec son ami Léo, Diane tombe dans le coma à cause d’une balle anti-émeute. Quand elle se réveille, dix ans plus tard, le rêve écologique a été réalisé… mais à quel prix ?
Ce roman est une dystopie qui pullule d’originalité. Outre le sujet traité qui est parfaitement d’actualité ces dernières années, je trouve que l’auteur a réussi à mettre en place un monde totalement plausible. Déjà ça se passe en France, et ensuite, ça se passe en 2027… Comment ne pas se sentir concerné ? Tout ce qui est décrit dans ce livre peut se produire. Jean-Luc Marcastel met parfaitement en lumière la façon dont n’importe quelle idée, même positive, peut tourner à la dictature. Il a su montrer les dérives d’un écologisme trop extrême et les risques d’un retour au Moyen-Age sous prétexte de consommer moins et de moins polluer.
J’ai particulièrement apprécié les relations entre les personnages de Diane et Léo, contrairement à beaucoup de dystopies, on voit naître celle-ci et donc on voit l’évolution de la mentalité des personnes qui la créent. Si Diane et Léo vivent dans ce nouveau système et ont participé à ce nouveau système, ils ne le vivent pas de la même façon : d’un côté on a une personne qui découvre ce système de l’intérieur, qui sait faire la part des choses, sait voir le bon et le moins bon ; de l’autre on a une personne embrigadée depuis des années qui refuse de voir pour que son rêve, son idéal ne s’écroule pas. Ensemble, ils n’hésitent pas à agir, parfois l’un contre l’autre. J’ai aimé qu’on ne tombe pas dans le cliché de la romance, mais qu’en même temps on ressente que les personnages ont une affection profonde l’un pour l’autre.
Le fait que ce soit en un tome unique est particulièrement agréable, cela oblige l’auteur a condenser ses éléments, évitant les longueurs (même s’il y en avait tout de même parfois) et n’hésitant pas à faire une fin abrupte, à la fois ouverte et fermée, qui donne à réfléchir.
Une très belle découverte pour moi, je le conseille vraiment, et même d’autant plus dans cette période où l’écologie prend une place prépondérante dans notre société.