Découvrir sa vraie nature ,c'est inverser la flèche de son attention de 180° et voir qu'au-dessus de nos épaules, le monde apparait dans une immense ouverture transparente, sans limite et sans forme.
Nous ne sommes pas enfermés dans une boite, coincés dans une tête, une boule de viande chevelue et colorée. Au-dessus de nos épaules, nous découvrons MAINTENANT un vide rempli du monde.
Si j'étais "dans " ma tête, je devrais pouvoir répondre à ces questions :
C'est comment à l'intérieur de la tête ?
C'est sombre ? Gluant ? Humide ?
A combien de centimètres suis-je derrière les yeux?
Deux centimètres ? plutôt 3 ?
Impossible d'y répondre, n'est-ce pas ?
Heureusement, je suis au grand large, immense, conscience infinie comme le ciel.
Notre visage est toujours dans le miroir ; laissons-le là-bas à sa place. Il est périphérique. Au centre, ici, au-dessus de nos épaules, nous nous éveillons à la liberté de l'espace conscient.
Ghislaine a dit hier lors d'une rencontre sur Skype :
"C'est comme si j'avais l'espace à la place de la tête. C'est vertigineux."
jlr
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"Mon miroir confirme l'ouverture largement ouverte ici où je suis. L'objet qui avait placé un visage sur moi m'en délivre maintenant. Désormais, je regarde dans la glace pour voir que je ne suis pas pareil."
Douglas Harding
My mirror confirms this wide-openness right here where I am. The very thing which long ago put a face on me now relieves me of it. Now I look in the glass to see what I’m not like!
Douglas Harding