Le côté Méliès du cinéma consiste à en mettre plein la vue. La tentation est grande d'appâter le spectateur avec des leurres de plus en plus sophistiqués. L'ancêtre en est la machinerie théâtrale ou d'opéra. Le cinéma est passé du mécanique au numérique en mille prouesses astucieuses qui, même si elles vieillissent, paraissant bien dater pour certaines, n'ont de cesse d'émerveiller l'enfant qui est en chaque spectateur.