Bouygues Bâtiment Nord-Est sera partenaire de l’édition 2016 du salon littéraire de la rentrée, Le Livre sur la Place, qui rassemble à Nancy plus de 550 auteurs et près de 170 000 visiteurs. A cette occasion, notre filiale lance le deuxième volet de son concours d’écriture « Bâtisseurs de Romans », qui invite les jeunes auteurs à proposer une nouvelle sur le thème de la fusion. Rencontre avec la présidente du jury, la talentueuse Clélie Avit, dont le premier roman Je suis là a été un vrai phénomène d’édition.
Pourquoi avez-vous accepté de présider le jury du concours « Bâtisseurs de romans » ?
Clélie Avit © Thierry Rateau
Mon entrée dans le monde littéraire s’est faite au travers d’un concours. Cette participation est comme un devoir, elle me permet en quelque sorte de rendre la pareille. C’est une nouvelle expérience pour moi, je suis auteure depuis un an à peine et je vais passer de l’autre côté de la table pour juger le travail de quelqu’un. Même si j’ai une expérience dans l’enseignement, je suis un peu intimidée, mais j’y vois une belle occasion de me remettre en question en analysant mes propres productions. Le sujet de cette année est particulièrement riche et les domaines d’inspiration très vastes : la fusion scientifique, amoureuse, culinaire… J’espère être surprise par les nouvelles qui seront proposées !
Qu’une entreprise comme Bouygues Construction organise un concours littéraire, cela vous semble étonnant ?
On ne s’y attend pas de prime abord mais cette démarche est très logique finalement. J’ai été assez surprise quand j’ai eu connaissance de ce concours et je trouve dommage que l’on n’entende que peu parler des fondations d’entreprise. Pour de jeunes auteurs, il peut s’agir de vrais tremplins, comme cela a été le cas pour moi. En plus d’un séjour à Londres, le lauréat aura la chance de participer au « dîner des auteurs » du Livre sur la Place, le salon littéraire de Nancy, une belle opportunité pour échanger avec les écrivains qu’il admire.
Qu’est-ce qui a changé pour vous depuis que vous avez remporté le Prix Nouveau Talent décerné par la Fondation Bouygues Telecom, en partenariat avec JC Lattès et Metronews ?
Tout a changé. Mon rêve et mon objectif étaient d’être éditée, je peux dire aujourd’hui que je suis auteure pour de vrai. J’ai abandonné l’Education nationale, j’ai changé de région et je dédie aujourd’hui ma vie à mes deux passions : la danse et l’écriture. J’ai plusieurs projets en cours : je travaille à l’écriture de ma saga de fantasy, Les messagers des vents, dont le deuxième tome sortira en juin, et j’ai déjà des idées pour des romans à court terme.
Quel conseil donneriez-vous à un écrivain en herbe qui hésite à participer au concours « Bâtisseurs de romans » ?
Je lui dirais de persévérer et de se lancer coûte que coûte, malgré les refus qu’il peut essuyer. L’édition est un milieu très compliqué à intégrer où il ne faut jamais rien lâcher, mais c’est aussi très gratifiant d’en faire son « métier ». Publier un premier roman est une grande fierté alors il ne faut surtout pas hésiter.
Si vous êtes intéressés, n’attendez pas pour prendre la plume ! Vous avez jusqu’au 31 mai 2016 pour déposer votre nouvelle sur le site internet dédié : www.batisseurs-de-romans.fr
Bon courage !