Cette fois-ci, le lutin me devançait. Et pour cause, la féérie des oeuvres de l'artiste contemporain chinois Ai Weiwei nous attendaient entre deux étages. L'artiste nous plonge dans le bestiaire du Shanhai jing ou Classique des monts et des mers (ouvrage mythologique de l'Antiquité chinoise).Nous avons commencé par l’extérieur, bien emmitouflés, poussant du coude avec les autres curieux ou passionnés, nous avons admirés les références de cet artiste chinois à ces précédentes expositions, à l'art contemporain et quelques formes en deux dimensions. De quoi regarder de près son travail sur l'osier et la soie et nous donner une petite idée de ce qui nous attend à l'intérieur, en 3 dimensions et aussi bien plus grands!
Ustensiles de cuisine tibétains qui forment une aile, cerf-volants traditionnels. Derrières des formes impressionnantes, déroutantes, quelquefois d'art moderne, se cachent des créatures... il faut savoir les chercher et les voir... chouette, renard, cheval, bouddha
Des homonymes pour détourner la censure sont utilisés par les internautes chinois, Ai Weiwei nous en offre quelques formes: le "caonima" (chevaux d'herbe et de boue) pour la défiance ou le crabe de la rivière "He xie" pour harmonieux.
Ici aussi la position du Leg Gun (jambe-fusil)...
quels pieds!
Puis l'intérieur. Nous ne suivons pas là nos pas de visite, ascendants, je vous laisse pour le second billet les plus grandes pièces (les plus belles?!).
Le poisson volant et l'oiseau Chu
à suivre