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Alors qu’un nouveau président doit être élu, le rapport de l’organisation, intitulé "Un mandat pour protéger. Les ressources pour réussir? Renforcer le maintien de la paix en République centrafricaine", analyse comment de profondes insuffisances sur le plan humain et matériel se sont soldées par l’incapacité pour les casques bleus de prévenir et d’endiguer une explosion de violence qui a fait 75 morts, dont de nombreux civils, à Bangui en septembre 2015.
L’organisation demande une évaluation de grande ampleur de l’échec manifeste de la MINUSCA concernant la protection des civils en septembre 2015, et notamment de son aptitude à remplir son mandat, ce qui recouvre des facteurs tels que la formation, l’équipement, la coordination et le nombre de membres opérationnels en uniforme et en civil.
"La présence de la MINUSCA en République centrafricaine a sauvé beaucoup de vies et prévenu de nombreuses effusions de sang, mais les violences extrêmes ayant éclaté en septembre 2015 ont mis en évidence les faiblesses de la Mission. Elle n’est cependant toujours pas dotée des ressources dont elle a besoin pour protéger les civils de manière adéquate", a déclaré Steve Cockburn, directeur régional adjoint à Amnesty International pour l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest.