Augustin Guibert, une belle année 2016 pour effacer 2015

Il y a un petit peu moins d'un an il était le premier sportif a répondre au blog . C'est avec un grand plaisir que l'on retrouve Augustin Guibert qui dresse un bilan de son année 2015 avant de se projeter sur 2016.

A coup sûr, un bilan mi-figue mi-raisin, plus figue que raisin d'ailleurs ! Une saison passée en partie dans les rangs de l'infirmerie (entorse et tendinite à l'adducteur). Ma saison s'est malheureusement arrêtée sur un coup de chaud sur l'OCC, une des courses de l'UTMB qui se dispute fin août à Chamonix. Du côté raisin, je retiendrai : une victoire au Défi Vellave et au trail de Rochetaillée avec à la clé une victoire au Trail Tour Régional regroupant 3 courses de notre belle région qu'est le Massif Central. ( Non, non, je ne suis pas chauvin !) Et puis, une 8° place au Marathon du Mont-Blanc (3° français) et une nouvelle 8° place à Chamonix fin août pour l'OCC.

Beaucoup de blessures, comment tu peux l'expliquer ?

Vous en avez d'autres des questions comme ça chez Blog Playeur ? Non, mais c'est vrai quoi, vous n'êtes pas bien sympa ! Bon, ok, je veux bien répondre, mais c'est bien parce c'est vous !
Effectivement, oui, des blessures, ce n'est jamais bien marrant surtout quand ça perturbe autant une saison. J'ai d'abord des soucis avec mes chevilles, la gauche comme la droite. Elles ne partent pas toujours là où j'ai envie, les coquines ! Résultat, je suis (trop) souvent sujet aux entorses. Ce fut le cas pendant le Trail Ardéchois alors que j'étais en tête sur le 57km avec un copain. J'ai dû observer une période d'arrêt de 4 semaines en pleine saison, dommage ! J'ai beau travailler au maximum la proprioception, ça ne supprime pas pour autant cette fragilité des chevilles. Je dois faire avec. Coool ! Je dois aussi composer avec des adducteurs fragiles. Autre problème chez moi qui me perturbe en moyenne tous les 18mois. A cause de ça, j'ai dû stopper ma saison fin septembre, à la veille des championnats de France. Les 3 mois d'arrêt de la course à pied ont permis de les régénérer mais je sens que ce n'est pas encore totalement guéri ... Coool bis !

Quels sont tes objectifs pour 2016 ?

Pouvoir donner le meilleur de moi-même et rendre la monnaie de la pièce à mes partenaires, j'espère donc pour ça ne pas être trop perturbé par ces blessures. Si tout va bien, je serai au départ du Lozère trail avec, pour motivation supplémentaire un classement par équipe avec mes Zamis d'Isostar . Une bonne idée des organisateurs. Puis en juin, c'est du classique : Pilatrail et Marathon du Mont-Blanc. L'été sera consacré à la montagne avec notamment les 6 heures du Diable aux 2 Alpes (drôle de nom c'est vrai, mais le concept est vraiment sympa : montée à pied & descente en télécabine. Parfait pour mes chevilles fragiles). Fin août, j'ai une petite revanche à prendre sur l'OCC à Chamonix. La fin de saison reste encore à définir.

Au niveau partenaires et sponsors tu en es ou ?

Pour la 3° année consécutive, je fais partie du L'équipe nous fait profiter de tous les produits de la marque (une large gamme qui répond aux besoins des sportifs avant/pendant/après l'effort) mais aussi d'un équipement , d'un . Sans oublier Depuis 4 ans, je suis aussi aidé par , le leader mondial de la contention sportive (et en plus, c'est à 3km de la maison ;)) et par le magasin Team Trail Isostar, une chouette équipe, même si dans le lot il y a des bras cassés comme moi ! le réseau Station de Trail qui nous permettra de nous entrainer dans de biens jolis coins de France (mais pas aussi beaux que le Massif Central, je suis d'accord avec vous !). On est vraiment gâté chez les jaunes ! Endurance-Shop de Saint-Etienne créé par un passionné de course à pied, aussi gentil que pointu dans ses conseils.

L'équipe a sorti un papier sur le fait que le tourisme est boosté par le trail, tu en penses quoi ? Un peu de médiatisation ne va t-il pas dénaturer votre sport ?

Il est clair que le Trail a le vent en poupe. Dans ce contexte de (forte) croissance, il est important d'éviter les abus. D'une en protégeant Dame Nature, un bien joli stade mais malheureusement fragile. Et de deux en protégeant les coureurs eux-mêmes. Les médias tendent à banaliser les distances et les dénivelés mais courir un Ultra Trail dans la montagne n'est pas anodin. A la portée du plus grand nombre, oui sûrement, mais pas du jour au lendemain.
A côté de ça, je pense aussi que le développement du trail peut être bénéfique pour favoriser le tourisme en montagne en été, à l'image du réseau des Stations de Trail qui se développent le plus souvent dans des stations qui ont su garder leur âme de village de montagne et qui valent le détour en hiver comme en été.

Jack's