American Crime Story : The People vs. O.J. Simpson // Saison 1. Episode 3. The Dream Team.
Après s’être concentré sur la fuite d’O.J. dans l’épisode précédente, celui-ci se concentre sur la façon dont les avocats vont travailler sur cette affaire. Le cold-open de l’épisode était plutôt sympathique, permettant de se plonger un peu plus dans la vie des Kardashian alors qu’ils sont en train d’apprendre à apprécier leur célébrité soudaine. En se concentrant énormément sur les avocats, American Crime Story joue un jeu intelligent, sortant un peu des carcans afin de nous embarquer dans de nouvelles aventures sans nous donner l’impression de se répéter d’épisodes en épisodes. Une grande partie du procès d’ O.J. Simpson et de la série se centre autour de la célébrité. Ce n’est pas qu’une série sur la célébrité d’O.J. et de son statut qu’il a gagné en étant quelqu’un de connu dès le départ, mais aussi sur la façon dont cela va mettre en lumière d’autres personnes (les témoins, les avocats, les amis, etc.). C’est plus ou moins ce que cherche à mettre en avant cet épisode dès le départ. Il y a des tas de moments qui laissent à penser que justement American Crime Story est aussi une série sur la célébrité. Ne serait-ce que quand Jill Shively apparaît à la télévision, ce n’est que pour la célébrité, rien de plus.
Beaucoup de noms sont mis sur le devant de la scène, même Marcia aussi, l’histoire de ce journaliste du New Yorker et accessoirement de son papier. Par la suite, ce n’est pas que sur la célébrité bien évidemment puisque l’épisode nous propose aussi un regard un peu plus appuyé sur les différentes stratégies de l’équipe de la défense. Ils vont engager F. Lee Bailey, Alan Dershowitz et Barry Scheck. Si les noms n’ont pas forcément l’importance d’un Kardashian par exemple, ce sont des gens qui ont malgré tout joué un rôle dans cette histoire. J’aime bien la façon dont l’aspect judiciaire évolue dans American Crime Story. La série ne cherche pas à être comme toutes les autres et je dois avouer que c’est appréciable. Cela sort un peu de certains carcans du genre. C’est une série qui fonctionne aussi énormément sur l’importance de l’histoire racontée. Le procès d’O.J. est une affaire connue aux Etats-Unis, un cas d’école, alors forcément il est difficile de se louper mais cela aurait très bien pu. Pour le moment, pas besoin de choisir trop son camp entre Kardashian et Shapiro. C’est la suite de la saison qui va forcément donner à chacun des deux sa personnalité.
Cet épisode met aussi en avant Johnnie Cochran (incarné par Courtney B. Vance). Ce dernier est un personnage de l’ombre qui démontre peu à peu qu’il va jouer un rôle plus important que l’on ne pourrait l’imaginer. Au travers d’un épisode à la trame classique, American Crime Story choisit de se concentrer sur des personnages vraiment intéressants qui vont petit à petit faire évoluer l’histoire.
Note : 7/10. En bref, la narration de American Crime Story continue d’être intelligente et utilise ses thématiques avec beaucoup d’efficacité.