Teen Wolf // Saison 5. Episode 17. A Credible Threat.
Cet épisode est peut-être bien le premier épisode de Teen Wolf depuis son retour qui m’ait donné l’impression que la série cherche à raconter quelque chose d’intéressant mais qui me rappelle aussi les deux premières saisons. La première raison c’est le match de lacross. Cela faisait un petit bout de temps que l’on n’avait pas eu droit à un match (depuis la première partie de la saison si je ne m’abuse) alors que fût un temps c’était presque toutes les semaines qu’il y avait un peu de ce sport. Si le sport a son importance dans Teen Wolf, c’était toujours sympathique de voir ce genre de choses. Par ailleurs, nous avons Argent et Gerald. Là aussi la série joue sur un terrain nostalgique d’une bonne vieille époque où Teen Wolf était capable de nous divertir et de ne jamais nous donner envie de zapper. Qui ne se souvient pas de ces matchs où en même temps il fallait régler tout un tas de choses ? C’est un grand classique de cette série qui avait été abandonné pour des intrigues rocambolesques et parfaitement inutiles. Quitte même à faire perdre le fil des histoires et quand on ne s’intéresse plus aux histoires, difficile de tenir le bon bout de la série.
Il y a aussi le retour du Coach sur le devant de la scène. Son humour fait mouche et apporte un peu de légèreté au milieu de toutes ces scènes d’action. Teen Wolf utilise alors de nouveau Beacon Hills High School comme un joyeux terrain de jeu qui permet d’utiliser les personnages de façon judicieuse et intelligente dans des scènes d’action efficaces là aussi. On ne s’ennuie donc pas une seule seconde et en plus de ça, l’épisode sait rester fluide en toutes circonstances. Finalement, l’avantage de cet épisode c’est surtout de jouer aussi quelque chose de vraiment intelligent autour des intrigues développées jusqu’à présent. On a enfin l’impression que tout le monde a un rôle et surtout que personne n’est laissé de côté. Je reste encore septique face à tout ce qui touche à Lydia et qui n’a pas forcément d’intérêt, ou encore la révélation que Parrish est mort en Afghanistan (ce qui veut dire que depuis qu’il est à Beacon Hills… il est mort) mais peu importe, l’épisode est parvenu à me faire passer un agréable moment et ce n’était pas arrivé depuis… Je ne compte même plus. Côté mise en scène, Tim Andrew ne fait pourtant pas grand chose de neuf, mais l’association des images avec l’intrigue fonctionne. Pire, avec le cliffangher j’ai envie de voir la suite. Depuis son retour, Teen Wolf m’a surtout donné envie de l’abandonner et là, elle me donne l’impression de m’être trompé.
Note : 8/10. En bref, un épisode mené tambour battant avec les facilités de Teen Wolf mais utilisées de façon judicieuses.