Titre : Les naufragés d’Ythaq, T13 : Glèbe la singulière
Scénariste : Christophe Arleston
Dessinateur : Adrien Floch
Parution : Novembre 2015
« Les Naufragés d’Ythaq » fêtent ses dix ans à l’occasion de la parution de son treizième opus intitulé « Glèbe la singulière ». En effet, la couverture nous annonce un cahier graphique inédit pour célébrer cette décennie d’aventure. Je suis fidèle depuis le premier tome à l’œuvre née de la collaboration du scénariste Christophe Arleston et du dessinateur Adrien Floch. Après des débuts prometteurs, la suite s’est parfois montrée inégale. Néanmoins, la sympathie ressentie à l’égard les personnages et le souvenir de leurs premières pérégrinations suffisent à me persuader de poursuivre mon immersion dans l’univers d’Ythaq.
La quatrième de couverture propose la mise en bouche suivante : « Narvarth, Granite et Krurgor sont de retour sur leur planète. Seul Narvarth dispose des clefs qui permettent de passer dans l’univers parallèle, celui d’Ythaq. Mais cette infinité de mondes nouveaux à portée de main et les richesses qu’ils augurent excitent bien des convoitises… »
« Les Naufragés d’Ythaq » a conclu son intrigue initiale à la fin du neuvième tome. Les héros s’étaient retrouvés perdus sur une planète qui n’existait sur aucune carte spatiale. J’avais pris du plaisir à suivre leurs pérégrinations et m’étais longtemps interrogé sur le pourquoi de leurs présences sur Ythaq. Le dénouement avait été décevant mais cela n’avait pas empêché l’ensemble d’être plutôt sympathique. La dimension « survie » était assez réussie.
Un espoir renaît enfin pour la série.
Depuis le dixième épisode, Arleston et Floch ont décidé d’offrir un nouveau cycle à la saga. Je dois avouer que mon enthousiasme est très modéré pour cette initiative. Granite et ses amis ont quitté la terre hostile sauvage d’Ythaq pour les arcanes plus politiques d’une cité futuriste. Le changement de décor fait disparaitre l’atmosphère qui faisait la réussite originale de l’histoire. Mais l’espoir renaît avec « Glèbe la singulière » qui envoient les héros se perdre dans un monde inconnu : Glèbe. Les premiers contacts rappellent Ythaq et font naître un espoir : celui de réveiller la flamme de la curiosité…
Ce nouvel épisode fait apparaître de nouveaux protagonistes. Les peuples autochtones de Glèbes possèdent des caractéristiques diverses et variées qui possèdent un potentiel intéressant pour enrichir l’intrigue. Les Purpres sont une espèce technologiquement évoluée dans l’univers
Je vais conclure cette critique en évoquant les dessins d’Adrien Floch. Ils sont une des constances de la série. Le trait accompagne parfaitement l’esprit léger de la série. De plus, son style donne vie à des décors de qualité qu’ils soient futuristes ou sauvages. Le dessinateur arrive également à offrir une réelle identité à chaque protagoniste et à chaque espèce que croisent les héros. Les couleurs sont l’œuvre de Claude Guth. Elles se contentent d’accompagner de manière chaleureuse les illustrations de Floch.
Au final, ce nouvel opus me donne espoir de voir la magie des débuts de la série se raviver. Cet atterrissage mouvementé sur Glèbe laisse espérer un retour aux sources pour la série. Il ne reste plus qu’à espérer que le quatorzième confirme cette évolution. Il ne reste plus qu’à attendre…