Par Thomas Haeflin - 17/02/2016 | 4:09
L'Arabie saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela ont en effet, annoncé mardi, avoir conclu un accord pour geler leur production de brut à son niveau de janvier à condition d'être rejoints par les autres pays pétroliers.
Le but principal de cet accord étant d'endiguer la chute des cours des hydrocarbures pour une durée d'au moins 3 mois.
Le Koweït qui extrait actuellement environ trois millions de barils de brut par jour, a préféré jouer la carte de la solidarité dans cette période critique que traversent tous les pays de l'OPEP, afin d'éviter un ralentissement de son activité économique.
Dans une déclaration à l'agence de presse américaine Bloomberg, du ministre vénézuélien du Pétrole, Eulogio del Pino a indiqué que l'initiative koweitienne a trouvé un écho favorable auprès d'autres pays pétroliers tels que l'Équateur, l'Algérie, le Nigeria et Oman qui, à leur tour, ont approuvé l'idée de gel de leur production de pétrole.
En tout, on dénombre au moins 8 des 12 pays membres de l'OPEP qui se sont montrés favorables au gel de leur production pétrolière. En revanche, l'Iran, l'Irak et l'Azerbaïdjan se sont prononcés contre l'initiative défendue par certains membres de l'OPEP.