Chronique d’Aely Nah
:star: L’énigme du magicien – Le secret de l’inventeur tome 2 d’Andrea CREMER
Nombre de pages : 369 pages
Éditeur : Lumen
Date de sortie : 11 février 2016
Collection :
Langue : Français
ISBN-10: 2371020516
ISBN-13: 978-2371020511
Prix Éditeur : 15.00 €
Disponible sur Liseuse : nonSon résumé :
Imaginez un monde où l’Empire britannique aurait écrasé la rébellion qui a donné naissance aux États-Unis d’Amérique… Après l’explosion des Catacombes, le seul foyer qu’elle ait jamais connu, Charlotte est contrainte de mener sa petite troupe de résistants à l’oppresseur anglais, parmi lesquels une dizaine d’enfants, vers La Nouvelle-Orléans. Désormais leader du groupe, elle se retrouve face à des choix difficiles pour préserver la vie de ses jeunes protégés, mais continue de voir en Grave, malgré sa force herculéenne et ses origines inquiétantes, un allié et un ami. L’Empire fera tout pour les empêcher de rallier le quartier général de la Résistance, où les attendent son frère Ashley et Jack, qu’elle tient désormais pour un traître… et c’est sans compter les stratagèmes de Nicodème, un puissant mage, et du capitaine du célèbre Perséus, un flibustier français aux intentions troubles. Mais le danger ultime pourrait bien venir de la propre mère de Charlotte : leader de la rébellion, elle semble décidée à faire de Grave le premier des membres d’une invincible armée ! Deuxième tome du Secret de l’inventeur, L’Énigme du magicien poursuit la nouvelle trilogie steampunk d’Andrea Cremer, l’auteur du best-seller international Nightshade, plusieurs fois classée dans les listes des meilleures ventes du New York Times. Monstres d’acier, magie vaudou et automates maléfiques, elle a su tisser un univers d’une grande richesse où brille une héroïne née pour mener la lutte !
Mon Avis :
Quel bonheur de retrouver Charlotte, Grave et les autres après cette fin en cliffhanger que nous avait concocté Andrea Crémer à la fin du tome 1.
Un conseil cependant, évitez de lire le résumé si vous le pouvez, car il vous spoile hélas un peu trop l’intrigue de la deuxième partie.
Une fin de tome précédent frustrante
Les Catacombes ont sauté. Et voici nos survivants lâchés dans la nature et contraints de suivre le protocole édicté dans ce genre de situation.
Charlotte se retrouve donc meneuse d’une troupe hétéroclite et surtout apeurée. Heureusement elle peut compter sur Grave à ses côtés même si les révélations découvertes dans le précédent tome lui laissent un goût amer et un certain malaise.
Charlotte reste cependant une jeune femme de tête et sa nouvelle situation ne fait que renforcer les sentiments qui nous avaient assaillis à son approche dans le tome précédent. Elle est attachante, têtue, de plus en plus mature et la complexité de ses sentiments envers les frères Winter nous la rende encore plus touchante.
Car nous ne pourrons faire un pas dans ce roman sans nous retrouver nez à nez avec l’un des deux. Que ce soit Coe ou Jack, vos illusions ou désillusions vont devoir se mettre à jour car ils ne sont vraiment pas faciles à cerner ni l’un ni l’autre et leurs prétentions vis-à-vis de Charlotte ou de la Rebellion semblent toujours aussi floues.
Cela va donc ajouter un contexte lourd aux événements déjà suffisamment perturbants pour la petite troupe.
Un mûrissement des personnages
Ce deuxième tome nous ouvre ainsi la porte de l’âge adulte et avec lui les questionnements sur le bien, le mal, les conséquences de la guerre et la mort.
Que ce soit Charlotte, Grave ou les autres, les épreuves qui les attendent vont les faire mûrir, grandir et nous les faire aimer toujours plus. Beaucoup d’émotions encore dans ce tome, la colère reste en sous-main pour Charlotte mais la réflexion devient un élément important dorénavant de sa nouvelle vie. Elle doit mener à bon port son petit groupe de réfugiés, et cela ne se fera pas sans peine ou sans douleur. On assiste à une accélération dans le mode de maturité des personnages. Ils n’ont pas vraiment le choix, ils doivent s’adapter ou mourir.
Pourtant chacun le fait à sa manière, à sa vitesse, pour son propre but. Andrea Crémer nous pose là un tableau complexe de la guerre et de ces conséquences sur la jeunesse impliquée.
Des scènes d’action pleines de suspens et d’émotions
Et lorsque Charlotte se rend compte qu’être arrivés à bon port ne signifie pas lâcher prise mais s’enfoncer encore plus avant dans les entrailles du conflit, elle va nous montrer là encore une facette magnifique de sa personnalité. Elle va d’ailleurs être aidée en cela par la belle Linnet, toujours aussi perturbante pour ce cher Lord Ott. Leur amitié va se développer et la suite de leurs aventures nous combler d’action, d’humour et de piques corrosives. Car l’une comme l’autre ne sont pas de fragiles jeunes femmes et certains vont l’apprendre à leurs dépens.
Une nouvelle fin magique mais nous laissant sur le qui-vive
C’est donc cette fois encore un vrai coup de cœur pour moi et la plume narrative d’Andrea Cremer fait des merveilles à nouveau pour mon imagination qui n’a qu’à se laisser enflammer par ses descriptions si réalistes.
En espérant que les éditions Lumen nous feront la grâce du dernier tome de la trilogie rapidement je ne peux que vous conseiller cette lecture pleine de cuivre, de fumée et de personnages attachants.
Chronique d’Aely Nah
:star: L’énigme du magicien – Le secret de l’inventeur tome 2 d’Andrea CREMER
Nombre de pages : 369 pages
Éditeur : Lumen
Date de sortie : 11 février 2016
Collection :
Langue : Français
ISBN-10: 2371020516
ISBN-13: 978-2371020511
Prix Éditeur : 15.00 €
Disponible sur Liseuse : nonSon résumé :
Imaginez un monde où l’Empire britannique aurait écrasé la rébellion qui a donné naissance aux États-Unis d’Amérique… Après l’explosion des Catacombes, le seul foyer qu’elle ait jamais connu, Charlotte est contrainte de mener sa petite troupe de résistants à l’oppresseur anglais, parmi lesquels une dizaine d’enfants, vers La Nouvelle-Orléans. Désormais leader du groupe, elle se retrouve face à des choix difficiles pour préserver la vie de ses jeunes protégés, mais continue de voir en Grave, malgré sa force herculéenne et ses origines inquiétantes, un allié et un ami. L’Empire fera tout pour les empêcher de rallier le quartier général de la Résistance, où les attendent son frère Ashley et Jack, qu’elle tient désormais pour un traître… et c’est sans compter les stratagèmes de Nicodème, un puissant mage, et du capitaine du célèbre Perséus, un flibustier français aux intentions troubles. Mais le danger ultime pourrait bien venir de la propre mère de Charlotte : leader de la rébellion, elle semble décidée à faire de Grave le premier des membres d’une invincible armée ! Deuxième tome du Secret de l’inventeur, L’Énigme du magicien poursuit la nouvelle trilogie steampunk d’Andrea Cremer, l’auteur du best-seller international Nightshade, plusieurs fois classée dans les listes des meilleures ventes du New York Times. Monstres d’acier, magie vaudou et automates maléfiques, elle a su tisser un univers d’une grande richesse où brille une héroïne née pour mener la lutte !
Mon Avis :
Quel bonheur de retrouver Charlotte, Grave et les autres après cette fin en cliffhanger que nous avait concocté Andrea Crémer à la fin du tome 1.
Un conseil cependant, évitez de lire le résumé si vous le pouvez, car il vous spoile hélas un peu trop l’intrigue de la deuxième partie.
Une fin de tome précédent frustrante
Les Catacombes ont sauté. Et voici nos survivants lâchés dans la nature et contraints de suivre le protocole édicté dans ce genre de situation.
Charlotte se retrouve donc meneuse d’une troupe hétéroclite et surtout apeurée. Heureusement elle peut compter sur Grave à ses côtés même si les révélations découvertes dans le précédent tome lui laissent un goût amer et un certain malaise.
Charlotte reste cependant une jeune femme de tête et sa nouvelle situation ne fait que renforcer les sentiments qui nous avaient assaillis à son approche dans le tome précédent. Elle est attachante, têtue, de plus en plus mature et la complexité de ses sentiments envers les frères Winter nous la rende encore plus touchante.
Car nous ne pourrons faire un pas dans ce roman sans nous retrouver nez à nez avec l’un des deux. Que ce soit Coe ou Jack, vos illusions ou désillusions vont devoir se mettre à jour car ils ne sont vraiment pas faciles à cerner ni l’un ni l’autre et leurs prétentions vis-à-vis de Charlotte ou de la Rebellion semblent toujours aussi floues.
Cela va donc ajouter un contexte lourd aux événements déjà suffisamment perturbants pour la petite troupe.
Un mûrissement des personnages
Ce deuxième tome nous ouvre ainsi la porte de l’âge adulte et avec lui les questionnements sur le bien, le mal, les conséquences de la guerre et la mort.
Que ce soit Charlotte, Grave ou les autres, les épreuves qui les attendent vont les faire mûrir, grandir et nous les faire aimer toujours plus. Beaucoup d’émotions encore dans ce tome, la colère reste en sous-main pour Charlotte mais la réflexion devient un élément important dorénavant de sa nouvelle vie. Elle doit mener à bon port son petit groupe de réfugiés, et cela ne se fera pas sans peine ou sans douleur. On assiste à une accélération dans le mode de maturité des personnages. Ils n’ont pas vraiment le choix, ils doivent s’adapter ou mourir.
Pourtant chacun le fait à sa manière, à sa vitesse, pour son propre but. Andrea Crémer nous pose là un tableau complexe de la guerre et de ces conséquences sur la jeunesse impliquée.
Des scènes d’action pleines de suspens et d’émotions
Et lorsque Charlotte se rend compte qu’être arrivés à bon port ne signifie pas lâcher prise mais s’enfoncer encore plus avant dans les entrailles du conflit, elle va nous montrer là encore une facette magnifique de sa personnalité. Elle va d’ailleurs être aidée en cela par la belle Linnet, toujours aussi perturbante pour ce cher Lord Ott. Leur amitié va se développer et la suite de leurs aventures nous combler d’action, d’humour et de piques corrosives. Car l’une comme l’autre ne sont pas de fragiles jeunes femmes et certains vont l’apprendre à leurs dépens.
Une nouvelle fin magique mais nous laissant sur le qui-vive
C’est donc cette fois encore un vrai coup de cœur pour moi et la plume narrative d’Andrea Cremer fait des merveilles à nouveau pour mon imagination qui n’a qu’à se laisser enflammer par ses descriptions si réalistes.
En espérant que les éditions Lumen nous feront la grâce du dernier tome de la trilogie rapidement je ne peux que vous conseiller cette lecture pleine de cuivre, de fumée et de personnages attachants.