Get up in the morning, slaving for bread, sir,
So that every mouth can be fed.
Poor me, the Israelite. Aah.
My wife and my kids, they are packed up and leave me.
Darling, she said, I was yours to be seen.
Poor me, the Israelite. Aah.
C'est un des premiers tubes jamaïcains à cartonner internationalement, cela dès 1969! Soit bien avant la vague reggae. A l'époque le son jamaïcain commençait tout juste à percer en Europe et aux Etats-Unis, avec par exemple le très culcul et très sympa My boy lollipop, mais aussi le Obladi Oblada des Beatles. Tout donnait à penser que ça serait une mode sans lendemain, que la musique jamaïcaine retomberait dans l'oubli aussi vite qu'elle en était sortie. Et pourtant, entre le ska, le rocksteady le reggae, le dub, les toasters à l'origine du hip-hop puis plus récemment les vagues ragga et dancehall, ça aura été tout le contraire. Quand on y pense, c'est fou une telle créativité par kilomètre carré. La Jamaïque c'est qu'une petite île des Caraïbes à peine plus grande et plus peuplée qu'un département français!