L'apostille, c'est cette note discrète en pied de page, sans rapport avec le contenu, un truc auquel personne ne fait gaffe mais qui garantit l'authenticité. Un sceau. Apostille de son propre label Night School Records (Molly Nilsson, Sally Dige, Paper Dollhouse...), aussi discret qu'efficace à promouvoir par l'expérimentation pluristylistique la diversité de son catalogue, Michael Kasparis vient de sortir son troisième album, Virile Strain Transmission, au titre étrangement parfumé d'eugénisme masculinisé dans un label à dominante féminine.
Après un Perpetual Dirt à la noise-pop technoïde et un Powerless entrelaçant EBM et new wave, l'Écossais s'extrait de plus en plus de son approche pop mais continue à synthétiser sa démence maîtrisée et offre sept morceaux de " souche virile " à classer entre IDM pour survivants de l'apocalypse musicale et raving techno pour gabbers nyctalopes. En écoute intégrale et captivante ci-dessous.