Dix-huit films sont en compétition pour le grand prix de la Berlinale en 2016 qui a commencé le 11 février dernier. Parmi eux, une dizaine met en évidence les drames des personnes fuyant la guerre, l'oppression ou la misère. Le directeur de la Berlinale a déclaré que cette année "le thème principal du festival est le droit au bonheur, le droit au logement, à l'amour et à choisir sa vie."
Dans la compétition pour les Ours d'or et d'argent, qui seront annoncés le 20 février prochain, en voici une sélection des films les plus côtés aux prix :
Le documentaire "Fuocoammare" de l'Italien Gianfranco Rosi présente le drame des réfugiés vu de l'île de Lampedusa.
"Cartas de guerra", du portugais Ivo Ferreira, parle de la guerre d'Angola, pendant que "Smrt u Sarajevu" "(Mort à Sarajevo") est une parabole politique du bosniaque Danis Tanovic.
"Hele Sa Hiwagang Hapis" ("A Lullaby to the Sorrowful mystery", titre international) du philippin Lav Diaz raconte l'émancipation de son pays de l'empire colonial espagnol au XIX siècle.
"Soy Nero", de l'iranian Rafi Pitts, une co-production France, Allemagne et Mexique, raconte l'histoire d'un immigrant sans papiers mexicain qui s'engage dans l'armée des Etats-unis pour obtenir la citoyenneté américaine.
Le documentaire "Zero Days", d'Alex Gibney, parle de la guerra cybernétique des Etats-unis et d'Israel contre les ambitions nucléaires de l'Iran.
Le Brésil est représenté par trois films dans la mostra Panorama : "Curumim", documentaire de Marcos Prado, "Mãe Só Há Uma" d'Anna Muylaert, et "Antes o Tempo Não Acabava", de Sérgio Andrade et Fábio Baldo.