Nous sommes tous à la recherche des « Chemins de sagesse », de cette sagesse qui nous apaise, mais aussi nous exalte. C’est précisément le titre d’un ouvrage du philosophe Louis Lavelle, que je découvre et dévore de plus en plus.
Comment ne pas être enthousiasmé par des phrases comme celles-ci :
« Être est toujours plus que connaître »
« Nous sommes à la fois dans le temps et dans l’éternité. »
« La science est exacte, la poésie est vraie. »
« La sagesse est une ouverture de l’âme qui livre accès en elle à l’intelligence et qui devient apte, en présence de l’univers, à tout aimer et à tout comprendre. »
« J’éprouve indéfiniment en moi la présence d’une puissance qui n’a point encore été employée, d’une espérance qui n’a point encore été déçue. »
« Le plus difficile dans nos relations avec les autres êtres, c’est ce qui paraît peut-être le plus simple : c’est de reconnaître cette existence propre, qui les fait semblables à nous et pourtant différents de nous, cette présence en eux d’une indivuadilité unique et irremplaçable, d’une initiative et d’une liberté, d’une vocation qui leur appartient et que nous devons les aider à réaliser, au lieu de nous en montrer jaloux, de de l’infléchir pour la conformer à la nôtre. »
« Les hommes les plus grands et les plus forts sont tout entiers à ce qu’ils font. Les autres sont toujours préoccupés. »
« Il y a dans la vie des moments privilégiés où il semble que l’univers s’illumine. »
Et enfin :
« La plus grande sottise et qui nous rend toujours dupe, c’est la peur d’être dupe. »
Avouez qu’il est des lectures plus superficielles. Celle de Louis Lavelle, qui vécut au début du XXe siècle et dont j’espère la plus large reconnaissance, est toujours d’une beauté profonde ! Bonne lecture et bonne réflexion.