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Entreprise familiale créée en 1959 à Armentières (Nord), la société Loison a développé son métier de métallerie autour de trois axes principaux : la serrurerie, la menuiserie aluminium et la construction métallique. Début 2007, face à l’émergence des besoins en menuiserie acier, elle a rassemblé toutes ses compétences techniques dans ce domaine et ouvert avec succès un nouvel atelier consacré à ce métier.
Grâce à la complémentarité de ses quatre métiers et à la compétence de ses 300 salariés, elle se hisse aujourd’hui aux premiers rangs des métalleries en France.
Le Parc Exposition Gayant à Douai fut notamment pour elle un chantier phare avec la mise en place de poutres en treillis d’une portée exceptionnelle de 70 mètres (record de portée sur le grand Nord de Paris). Cette référence en charpente métallique a permis à Loison d’accéder à des chantiers très techniques tels que le chantier de la passerelle de l’Épinette, à Marquette-lez-Lille.
Classée ouvrage d’art, cette passerelle est une construction métallique de 43 tonnes et de 26 mètres de portée. Fabriquée sur le parc industriel de Loison et transportée par voie d’eau sur une barge tirée par un remorqueur (7 heures de "croisière", sur 22 km), elle a été installée sur les 2 culées de béton en attente à l’embouchure du Canal de Roubaix.
Véritable exploit tant au niveau de la fabrication qu’au niveau du transport, cette construction d’acier est pour Loison une véritable référence en métallerie d’art. L'ouvrage est composé de :
deux poutres PRS (profilé reconstitué soudé) de 10 tonnes chacune et d’entretoises montées tous les 650 mm (les entretoises sont peu espacées afin de permettre à la passerelle de résister à la charge d’un tramway) ;
d’un platelage en tôles métalliques recouvert d’un revêtement antidérapant ;
d’un habillage décoratif en bois (le bois utilisé est classé FSC).
Les contraintes auxquelles l'entreprise Loison a dû faire face :
calculs, plans et fabrication d’une structure métallique capable de supporter 420kg/m² ;
respect des multiples normes relatives à ce type d’ouvrage ;
formation spécifiques des compagnons pour les besoins de la fabrication (formation à la soudure et qualification des modes opératoires en atelier) ;
taille de l’atelier : l’ouvrage nécessitant une place importante en atelier, Loison a préféré construire un atelier temporaire sur son parc, le chapiteau monté à cet effet ayant également rempli la fonction de cabine de sablage.